Infergen interféron alfacon-1

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Publié le 20 avril 2002
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PLAN DE PRISE

– Infergen s’injecte par voie sous-cutanée. La posologie est de 9 mg (soit 0,3 ml) 3 fois par semaine. En cas d’intolérance, la posologie peut être réduite jusqu’à 7,5 mg.

– Chaque injection doit être espacée d’au moins 48 heures.

– Le traitement est maintenu pendant un an au moins.

– Si aucune amélioration ne survient dans les trois à quatre mois suivant l’instauration du traitement, ce dernier doit être arrêté.

INDICATION

L’indication de l’interféron alfacon-1, obtenu par génie génétique, résulte de son activité antivirale et immunomodulatrice. Infergen est indiqué dans le traitement de l’hépatite C chronique histologiquement prouvée chez le sujet de plus de 18 ans.

CONSEILS AU PATIENT

MODALITÉS DE PRISE

– Les sites d’injection sous-cutanée doivent varier afin d’éviter une lipodystrophie.

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– Utiliser une aiguille pour prélever la solution et une autre (sous-cutanée) pour l’injection.

– Respecter les règles d’asepsie pour l’injection et utiliser des containers à aiguilles.

– Ne pas agiter brusquement le flacon.

EFFETS INDÉSIRABLES

Ils sont dans la plupart des cas transitoires, réversibles à l’arrêt du traitement, et d’intensité faible.

– Syndrome pseudo-grippal et asthénie : préconiser l’administration le soir et prendre du paracétamol (1 gramme, 30 minutes avant l’injection ; 1 gramme, 2 heures après et 2 grammes dans les 24 heures qui suivent).

– La chute des cheveux, non systématique, est réversible à l’arrêt du traitement.

– Les troubles digestifs peuvent être combattus par un traitement symptomatique (antinauséeux, antiémétique, antidiarrhéique) ou en fractionnant la ration alimentaire. Conseiller cinq à six petits repas par jour pour un apport calorique adapté tout en limitant la survenue des troubles.

– Hypotension artérielle.

– Le risque de somnolence est à prendre en compte si le patient conduit.

– Syndrome dépressif iatrogène accompagné ou non d’idées suicidaires.

– Les réactions locales au point d’injection peuvent être estompées par l’application de glace sur la zone concernée.

GROSSESSE ET ALLAITEMENT

– Si l’un des deux partenaires est traité avec l’interféron alfacon-1, des mesures contraceptives sont recommandées.

– Le traitement peut être maintenu pendant une grossesse, mais un retard de croissance foetale est possible.

– L’allaitement est déconseillé.

CONSERVATION

Au réfrigérateur ( entre + 2 °C et + 8 °C).

Ne jamais utiliser un flacon qui a été exposé à température ambiante (5 à 25 °C) pendant plus de 24 heures.

SUIVI THÉRAPEUTIQUE

– A chaque consultation, contrôle du pouls et de la tension artérielle en raison du risque tensionnel.

– Tous les 15 jours, vérification de la numération-formule sanguine et des plaquettes.

– Tous les mois, réalisation des bilans rénal et hépatique, et dosage de la glycémie.

– Tous les trois mois, contrôle de l’électrocardiogramme et dosage de la TSH.

CONTRE-INDICATIONS

– Troubles cardiaques sévères préexistants.

– Insuffisance rénale ou hépatique sévère.

– Pathologies auto-immunes dont hépatites.

– Maladie hépatique décompensée, hépatite chronique récemment traitée par immunosuppresseur (sauf corticothérapie de courte durée).

– Epilepsie, antécédents de troubles psychiatriques sévères.

– Troubles thyroïdiens non contrôlés.

– Patient transplanté sous immunosuppresseur.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Pas de données disponibles.

FICHE TECHNIQUE

Interféron alfacon-1, flacon de 0,3 ml de solution injectable prête à l’emploi, dosée à 9 mg, boîtes de 1, 6 et 12 flacons (livrées avec une seringue et deux aiguilles).

Laboratoire Chiesi : 08 00 10 25 81.

RÈGLES DE DÉLIVRANCE

PRESCRIPTION INITIALE HOSPITALIÈRE (PIH), LISTE I, REMB. SS À 65 %

– La PIH est annuelle. L’initiation du traitement revient à un médecin ayant l’expérience de la maladie (hépatogastroentérologue, interniste, spécialiste en pathologies infectieuses).

– Le renouvellement, à l’identique, peut être réalisé en ville ou à l’hôpital par tout médecin.

DÉLIVRANCE

– Le patient doit présenter à chaque fois la PIH datant de moins d’un an afin d’y reporter le tampon de l’officine et les dates de délivrance.

– Sur l’ordonnance de renouvellement sont mentionnés la date, la quantité délivrée et le numéro d’inscription à l’ordonnancier.