Certican

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Publié le 9 septembre 2006
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Prescription initiale hospitalière semestrielle

– Prévention du rejet d’organe en présence d’un risque immunologique faible à modéré lors d’allogreffe rénale ou cardiaque, chez l’adulte, toujours en association à de la ciclosporine (microémulsion) et à des corticoïdes.

– Certican est initié dans les 72 heures suivant la transplantation. L’évérolimus s’administre à la dose de 0,75 mg deux fois par jour. En cas d’insuffisance rénale légère à modérée, la dose est réduite de moitié.

– Les concentrations sanguines d’évérolimus sont régulièrement mesurées : des concentrations résiduelles supérieures ou égales à 3 ng/ml (dans la limite de 8 ng/ml) sont associées à un risque plus faible de rejet.

Modalités d’administration

– Certican est pris en même temps que la ciclosporine, soit toujours pendant un repas, soit toujours en dehors.

– Avaler les comprimés de Certican entiers, sans les écraser, avec un verre d’eau.

– Les comprimés dispersibles sont destinés aux patients qui ne peuvent pas avaler. La solution obtenue à partir de la forme orodispersible s’administre par l’intermédiaire d’une seringue orale (de 10 ml), d’un verre ou grâce à une sonde nasogastrique. Ne pas la mélanger à la microémulsion de ciclosporine.

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Conservation

Certican se conserve à l’abri de la lumière.

Effets indésirables

La prise d’un traitement immunosuppresseur expose les patients à un risque accru de lymphomes ou de tumeurs malignes, en particulier cutanées. Outre un suivi régulier, ces patients doivent limiter leur exposition au soleil et aux rayons UV ainsi qu’utiliser une crème photoprotectrice d’indice élevé.

– Ces patients sont prédisposés aux infections virales, bactériennes, fongiques. Contacter un médecin en cas de fièvre, d’ecchymose inexpliquée ou de symptômes de myélosuppression.

– Leucopénie, thrombocytopénie, anémie, troubles de la coagulation, entre autres, sont fréquents.

– Le traitement peut causer une élévation du cholestérol et des triglycérides (très fréquent).

– Hypertension, douleur abdominale, diarrhée, nausées, acné, oedème, douleur sont des effets fréquents.

– Surveillance de la fonction rénale pour détecter une élévation de la créatinine sérique, qui nécessite une baisse de la dose de ciclosporine.

Grossesse et allaitement

– Déconseillé pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru par le foetus.

– Contraception efficace préconisée chez la femme en âge de procréer au long du traitement et pendant les 8 semaines suivant son arrêt.

– Allaitement contre-indiqué.

Interactions médicamenteuses

– La ciclosporine augmente la biodisponibilité de l’évérolimus. L’exposition à la ciclosporine doit être limitée afin d’améliorer la fonction rénale du patient. Lorsque la dose de ciclosporine est réduite, la dose d’évérolimus doit être adaptée également.

– L’association à des inhibiteurs ou des inducteurs puissants du cytochrome P450 3A4 est déconseillée.

– L’association à la rifampicine est déconseillée.

– Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués.

– Eviter le pamplemousse (jus, fruit…).

Contre-indications

Aucune hormis l’hypersensibilité à l’évérolimus, au sirolimus.

FICHE TECHNIQUE

– Evérolimus 0,25 mg, 0,5 mg et 0,75 mg pour un comprimé, boîte de 60 comprimés.

– Evérolimus 0,1 mg, 0,25 mg pour un comprimé dispersible, boîte de 60 comprimés.

Novartis Pharma : 01 55 47 66 00.

Comment le délivrer ?

– Liste I. Remb. SS

à 100 %.

– Prescription initiale hospitalière (PIH) valable six mois.

– Renouvellement à l’identique possible par tout médecin.

Délivrance

– Au vu de la PIH, s’assurer que la prescription émane d’un établissement de santé et date de moins de 6 mois.

– Au vu de l’ordonnance de renouvellement, vérifier que la PIH date de moins de 6 mois.

– Le prescripteur doit être expérimenté dans la prise en charge des transplantations.

– Apposer sur l’ordonnance le tampon de l’officine, le numéro d’ordonnancier, la quantité délivrée et la date.