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Un prix pour l’autophagie
Début octobre, le prix Nobel de médecine 2016 a été décerné au chercheur japonais Yoshinori Ohsumi pour l’ensemble de ses travaux sur l’autophagie. Comme son nom l’indique (en grec, auto « soi-même » et phagie « se nourrir de »), cette fonction permet à la cellule de dégrader et de digérer certains de ses constituants lorsqu’elle est en situation de danger : privation et manque de nutriments, infection… Les recherches se poursuivent pour développer des médicaments permettant de cibler ce phénomène naturel de survie, même si des molécules anciennes sont déjà à l’étude.
Par exemple, les chercheurs commencent à mieux cerner les mécanismes d’action de l’hydroxychloroquine (Plaquenil). Cette molécule inhibe l’autophagie et pourrait être utilisée en cancérologie. En bloquant la survie des cellules résiduelles potentiellement cancéreuses et en favorisant leur apoptose (mort cellulaire), l’hydroxychloroquine limiterait les rechutes à distance de la maladie. Hasard du calendrier, nous vous parlons de cette molécule multifonctions ce mois-ci dans La patho car elle est le principal traitement de fond du lupus (voir p. 29).
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