Savoir accueillir les personnes à mobilité réduite

Dans des locaux neufs, la largeur obligatoire entre les meubles (présentoirs, comptoirs, etc.) est de 1,40 mètre, avec réduction possible à 1,20 mètre sur une longueur de 2 mètres.
Dans des locaux rénovés, cette largeur obligatoire est de 1,20 mètre, avec réduction possible à 90 centimètres sur une longueur de 2 mètres. Par ailleurs, il est important de rendre accessibles les produits en rayon. Cyril Cortès, responsable du développement du concept Giphar, préconise ainsi une hauteur maximale de 1,40 mètre pour les descentes centrales et un merchandising sur 1,80 mètre en mural au maximum, en veillant à ce que les produits restent accessibles à tous. 

1 COMPTOIR

Au moins un comptoir doit être adapté à l’accueil des personnes à mobilité réduite. Sa hauteur maximale est de 80 centimètres et sa partie inférieure doit permettre de passer ses jambes. « En outre, un bloc de papier et un stylo sont mis à disposition de patients déficients auditifs », complète Bernard Deniel.

2 CABINE D’ESSAYAGE

Comme pour le local de confidentialité, l’accès à la cabine d’essayage prévoit un espace de manœuvre supérieur ou égal à 1,20 mètre. A l’intérieur, l’espace de giration est au moins de 1,50 mètre de diamètre. « Si le projet prévoit un accès par une porte coulissante, elle doit désormais être automatisée avec un bouton pour ouverture en cas d’incendie », explique Bernard Deniel. D’une surface de 4 à 7 mètres carrés, la cabine doit pouvoir contenir une table d’examen.

3 RAYON DE MATÉRIEL MÉDICAL

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« L’importance donnée à la surface d’exposition dépend moins du potentiel de clientèle que de la proximité d’un magasin de matériel médical », considère Frédéric Batard-Grandvoinet, responsable marketing de l’agenceur Mobil M. Pour Cyril Cortès, « en manque de place et exposée à la concurrence, l’officine n’a pas intérêt à élargir ses gammes physiques au-delà de la prescription, l’accompagnement et le service doivent faire la différence ». Il ajoute que « l’intégralité du catalogue peut être digitalisée ».
Ce rayon ne doit pas donner l’impression d’une zone de stockage. Ne générant que rarement un achat d’impulsion, il est le plus souvent implanté en retrait dans l’espace de vente, à proximité immédiate de la cabine d’essayage. Il doit donc être identifié par une signalétique, faisant l’objet d’une communication visuelle sur la devanture de l’officine, en vitrine et à l’intérieur. La présentation des produits comprend cannes, déambulateurs et fauteuils roulants, mais aussi du matériel plus volumineux comme un lit médicalisé. « L’intérêt des produits est mieux perçu lorsqu’ils sont exposés en situation d’utilisation », rappelle Lila Ouagued, responsable du projet Betterlife (groupement Pharmactiv). Dans ce projet, 3 univers sont mis en scène : la chambre, la salle de bains et la vie quotidienne (prise de repas et mobilité).

4 TOILETTES

Le fauteuil roulant doit pouvoir se ranger à côté de la cuvette. Un espace d’au moins 80 centimètres par 130 centimètres est aménagé à cet effet.
Située à côté de la cuvette, à une hauteur de 75 centimètres, une barre d’appui permet le transfert d’une personne en fauteuil roulant.
L’assise de la cuvette se trouve à 50 centimètres du sol environ. Le lavabo est placé entre 70 centimètres et 85 centimètres de hauteur.
 L’espace de circulation du fauteuil roulant atteint 1,50 mètre de diamètre au minimum. 

DES MATÉRIAUX ET DES COULEURS CONTRASTÉS

Des matériaux et des couleurs contrastés

•  Sur le sol, un carrelage gris foncé et imitation bois avec ligne de guidage blanche.

•  Des murs blancs.

•  Des parois vitrées avec vitrophanies.

•  Un plafond avec dalles et plaques de plâtre blanches.

•  Des portes et encadrements gris.

•  Un mobilier de couleur grise, blanche, bois ou verte.