Et maintenant, l’internat pour cet ex-préparateur futur pharmacien

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Publié le 20 février 2019
Par Florence Dijon-Leandro
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Certains parcours forcent l’admiration et le respect. C’est le cas de celui de Patrick Thevin (voir Porphyre n° 517, nov. 2015 et n° 533, juin 2017). Actuellement en 5e année de Pharmacie à Marseille, cet ex-préparateur a réussi le difficile concours de l’internat en décembre 2018. L’internat permet, au bout de 4 ans d’études et une thèse, d’obtenir un diplôme d’études spécialisées pour devenir biologiste, pharmacien hospitalier ou industriel, ou faire de la recherche : « Le concours m’a paru plus dur et injuste que celui de la Paces(1). J’ai mis du temps à trouver une bonne méthode de travail, et j’ai passé une année à réviser. » Depuis le début, l’objectif de Patrick est clair : « J’ai fait pharma pour travailler à l’hôpital. D’ailleurs, tout de suite après mon apprentissage, je me suis tourné vers un poste de préparateur en pharmacie hospitalière. » L’enseignement et la recherche font partie de ses ambitions, « mais mener les deux cursus en même temps est très difficile ». Difficile mais pas impossible pour cet étudiant brillant, attentif au destin des préparateurs : « Je suis triste de constater que le diplôme n’est toujours pas reconnu. En 2009, quand j’ai débuté, on parlait déjà de le faire évoluer. Dix ans ont passé, et rien n’a changé ». Il souhaiterait « une licence, une définition précise des rôles et missions du préparateur dans le Code de la santé publique, voire un changement de nom ».

(1) Paces : première année commune aux études de santé.

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