Variole : les Russes sèment le doute

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Publié le 10 novembre 2001
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Le Russe Lev Sandakhchiev, directeur de l’institut Vektor, l’un des deux sites connus au monde pour abriter les souches du virus de la variole, sème le doute. Selon lui, certains chercheurs russes sous-payés auraient tout à fait pu fournir des Etats désireux de développer des armes biologiques. Aussi préconise-t-il la reprise de la vaccination antivariolique générale.

En France, la stratégie serait plutôt à l’action ponctuelle. S’il s’agit d’un cas importé, seul le personnel de santé concerné serait vacciné. Pour un cas apparu en France, la vaccination serait étendue à l’entourage. Compte tenu du caractère incertain de la protection fournie par une ancienne vaccination, les 24 ans et plus, même s’ils ont reçu une primovaccination, voire un rappel (compte tenu des calendriers vaccinaux en vigueur jusqu’en 84), devraient également se soumettre à la vaccination.

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