Vaccination des soignants : sera-t-il interdit d’obliger ?

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Dans le cadre de l’actualisation de ses recommandations relatives à la vaccination des soignants, la Haute Autorité de santé (HAS) planche sur le premier volet de la réflexion : les vaccinations obligatoires en vigueur, à savoir contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l’hépatite B et le Covid-19. Et c’est vers leur suspension que la HAS se dirige. Dans son projet mis en ligne le 20 février, l’autorité est favorable à la levée des obligations vaccinales contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (sauf à Mayotte où elles seraient maintenues). Elle suggère aussi, « dans le contexte actuel », de ne plus la maintenir contre le Covid-19 pour tous les professionnels. Ces vaccinations resteraient cependant recommandées. Finalement, seule l’obligation vaccinale contre l’hépatite B doit demeurer « pour les professionnels exerçant dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins et qui sont exposés à un risque de contamination par le virus de l’hépatite B », y compris les professionnels libéraux dont l’activité présente ce type de risque. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 3 mars. Les recommandations définitives sont attendues fin mars.

Le second volet des travaux de la HAS porte sur les vaccinations actuellement recommandées : coqueluche, grippe, hépatite A, rougeole, oreillons, rubéole et varicelle. Une consultation publique sera ouverte du 21 avril au 5 mai, et la HAS s’exprimera sur celles-ci en juillet.

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