- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Vaccination ›
- … PEUT-ÊTRE MÊME TROP
… PEUT-ÊTRE MÊME TROP
Par Anne-Hélène Collin, Justine Delestrées, Yolande Gauthier, Laurent Lefort et Francois Pouzaud
Sous la pression de la priorisation des autorités de santé pour la distribution des vaccins contre la grippe, des officinaux se retrouvent en porte-à-faux face à des demandes de patients « non habituels ». Des patients qui ont saisi les instances ordinales et déposé une plainte en discipline contre certains de ces pharmaciens ayant refusé de leur délivrer des vaccins. Face à ces remontées, le conseil central A de l’Ordre des pharmaciens a adressé à l’ensemble de ses présidents régionaux un courrier que chacun a repris sous sa signature pour le diffuser aux officines.
Le refus de délivrance est un acte prévu par l’article R.4235-61 du code de déontologie, mais il doit être justifié par l’intérêt de la santé du patient. « Un pharmacien ne peut pas refuser de délivrer un médicament au prétexte qu’un client ne fait pas partie de sa patientèle habituelle, surtout si, s’agissant d’un vaccin contre la grippe, la personne lui présente un bon de prise en charge ou une ordonnance », explique Me Philippe Jaudon-Champrenault, avocat à Cannes (Alpes-Maritimes).
- Vaccination antigrippale en pharmacie : vacciner dès maintenant, oui ou non ?
- Prevenar 20 : un remboursement élargi à tous les plus de 65 ans
- Vaccination : comment gérer la douleur au point d’injection
- Prévention contre la méningite : quels vaccins et pour qui ?
- Combien d’injections de vaccin peut-on administrer le même jour ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
