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Le médicament vétérinaire
FSPF
« Est-il normal que le prescripteur soit le premier bénéficiaire de ses prescriptions ? Même si tout le monde n’est pas prêt à ouvrir ce dossier complexe, un état des lieux doit être fait avec les pouvoirs publics pour redistribuer les cartes intelligemment. Il n’est pas exclu qu’en matière de prophylaxie, ou pour certaines pathologies, l’éleveur puisse s’approvisionner auprès du pharmacien à condition que celui-ci garantisse notamment aux pouvoirs publics une sécurité sanitaire et une traçabilité sans faille. »
UNPF
« Les vétérinaires ne prescrivent plus, ils dispensent ; les vétérinaires propharmaciens étendent aux animaux qu’ils ne soignent pas la dispensation des médicaments, les éleveurs sont très peu contrôlés, il n’y a aucune traçabilité des médicaments, on ne sait plus qui prend quoi… On joue avec la santé publique, et les intérêts agricoles priment sur ceux de santé publique. Il faut un courage politique pour taper dans cette fourmilière, car c’est un grand ménage qu’il faut faire. Quant aux animaux de compagnie, il faut revoir les règles de délistage des médicaments qui ne sont plus adaptées au conseil des pharmaciens. »
APLUS
« Nous souhaitons que la puissance publique fixe des règles de bon fonctionnement entre le réseau des entreprises vétérinaires et les officines, pour éviter toute dérive consumériste non sécurisée, dommageable pour la santé publique. »
USPO
« Nous dénonçons « l’ordonnance sans malade » : 65 % des éleveurs déclarent ne jamais faire intervenir le vétérinaire et 90 % des ordonnances servent uniquement de couverture administrative. L’éleveur est devenu vétérinaire et le vétérinaire, pharmacien. Par rapport aux « gros faiseurs », nous souhaitons voir imposer, comme en officine, un pharmacien ou vétérinaire par tranche de CA. Il va bien falloir donner à l’éleveur ses véritables responsabilités car c’est lui et lui seul qui décide de faire intervenir ou non le vétérinaire, qui décide, neuf fois sur dix, du traitement qu’il va instaurer lui-même, qui gère les délais d’attente et les résidus potentiellement toxiques pour le consommateur. L’éleveur doit avoir le choix du pharmacien comme fournisseur et conseiller. »
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