Le médecin traitant, pivot de la vaccination antigrippale

Le froid est revenu. Ce n’est pas un bulletin météo mais le lancement de la campagne d’information sur la vaccination antigrippale. Elle démarre le 28 septembre avec une communication déclinée en direction des différents groupes à risque. Les seniors ont droit à des spots télé, les asthmatiques et les diabétiques à des annonces radio. Comme chaque année, des affiches et des dépliants sont envoyés aux pharmaciens. Enfin, un site d’information sera accessible fin septembre (http://www.vaccinationgrippe.fr). Plus de 10 millions de courriers sont partis afin d’inciter les populations à risque (les mêmes que l’an dernier) à se faire vacciner, et la CNAM affine cette année sa « démarche marketing » en envoyant un courrier différent aux primovaccinés et aux habitués de la vaccination. Ils viendront donc munis de la prise en charge tamponnée par le médecin pour chercher leur vaccin (Agrippal, Fluarix, Immugrip, Influvac, Mutagrip, Vaxigrip au prix de 6,26 Euro(s), Gripguard : 6,81 Euro(s) et Tetagrip : 7,98 Euro(s)).

Le dispositif s’appuie largement sur le médecin traitant qui aura à partir de cette année des objectifs chiffrés individuels de vaccination de sa patientèle à risque. Objectif : atteindre en 3 ans une couverture de 75 % des personnes de 65 ans et plus.

Des visites de la CNAM aux généralistes

Un effort de taille est à mener puisque, pour le moment, seuls les deux tiers sont vaccinées. Des délégués de l’Assurance maladie visiteront les généralistes dès la fin du mois pour leur préciser quel taux de couverture vaccinale ils assurent actuellement et les informer sur la campagne. Quant à la délivrance des vaccins sans prescription par les pharmaciens aux non primovaccinés, ce n’est que partie remise… à la saison prochaine, dans l’attente de la publication des textes réglementaires nécessaires qui devrait intervenir d’ici la fin de l’année.