- Accueil ›
- Nouvelles missions ›
- Vaccination ›
- La suspension du vaccin d’AstraZeneca va-t-elle vous faire renoncer à participer à la campagne vaccinale anti-Covid-19 ?
La suspension du vaccin d’AstraZeneca va-t-elle vous faire renoncer à participer à la campagne vaccinale anti-Covid-19 ?
NON
Philippe Potot, titulaire à Taverny (Val-d’Oise) d’une pharmacie de centre commercial (20 salariés dont 4 adjoints). Groupement : Elsie Santé ; non syndiqué.
Pas du tout. J’en suis déjà à ma deuxième session de vaccinations. Je disposais auparavant d’un flacon de doses en tant que pharmacien d’un département à haut risque. Je les avais en partie injectées. Depuis, j’ai reçu deux autres flacons et n’ai eu aucune réticence à reprendre la vaccination. Les vraies raisons de cette suspension immédiate du vaccin d’AstraZeneca m’échappent. Je ne m’occupe pas des informations, parfois contradictoires, qui tombent au jour le jour car je n’ai pas le temps d’avoir des états d’âme. Je me contente de suivre les consignes données par la profession et de remplir ma mission de santé publique.
NON
Riad Rossanaly Vasram, titulaire dans le centre-ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Il emploie 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; non syndiqué.
La suspension du vaccin d’AstraZeneca n’a pas entamé mon engagement à vacciner des personnes adultes contre le Covid-19. Je suis toujours aussi motivé pour contribuer à la réussite de cette campagne vaccinale. La pharmacovigilance très rassurante sur les premières utilisations peut conduire à un report de vaccination, selon le principe de précaution. Mais la faiblesse du nombre de cas ne justifie pas que l’on renonce à vacciner avec le vaccin d’AstraZeneca. C’est ce que j’explique à mes patients, mais le mal est fait. A la suite de cette suspension, j’ai subi deux tiers d’annulations de patients qui étaient inscrits sur ma liste d’attente.
NON
François Roux, installé à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne). Dans sa pharmacie de centre-ville travaillent 15 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Elsie Santé ; syndicat : FSPF.
Le pharmacien est en première ligne depuis le début de la crise sanitaire. La suspension immédiate de la vaccination d’AstraZeneca a semé le doute chez les Français. De plus, au moment où tout a été interrompu, les télévisions faisaient défiler en boucle des scènes de vaccination en pharmacie. Tous ces ordres et contre-ordres n’ont fait que nous compliquer la tâche mais, pour ma part, pas question de renoncer à vacciner ; cela contribue notamment à renvoyer une bonne image de la profession. Pourtant décriés, les vaccinodromes me paraissent la meilleure solution pour réaliser de la vaccination de masse. J’ai l’intention de me porter volontaire pour y participer le week-end.
Les résultats de notre sondage
Votez sur lemoniteurdespharmacies.fr
Sur une base de 413 votes
Sondage réalisé du 17 au 24 mars 2021
- Vaccination antigrippale en pharmacie : vacciner dès maintenant, oui ou non ?
- Prevenar 20 : un remboursement élargi à tous les plus de 65 ans
- Vaccination : comment gérer la douleur au point d’injection
- Prévention contre la méningite : quels vaccins et pour qui ?
- Combien d’injections de vaccin peut-on administrer le même jour ?
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
