HÉPATITE B : L’Académie de médecine prône la vaccination

L’efficacité de la vaccination contre l’hépatite B est certaine et permet d’éviter les complications tardives de l’hépatite telles que les cirrhoses et le cancer primitif du foie », ont affirmé les académiciens qui rejettent le lien entre le vaccin et la sclérose en plaques. Leur souhait : reprendre le programme de la vaccination en milieu scolaire, suspendu en 1998. « Si la vaccination est confiée aux médecins et aux pédiatres, les familles les plus démunies risquent de ne pas être protégées », affirment-ils.

Aujourd’hui la vaccination se relâche et la couverture vaccinale des nourrissons est d’environ 30 %. « En l’absence de myélinisation chez les enfants, le risque de sclérose en plaques est écarté », assure l’académie. Mais le manque de recul ne permet pas de connaître la durée exacte de l’immunité vaccinale. Cette position tranchée remettant à l’honneur une vaccination controversée contraste avec celle de la justice et avec l’avis plus nuancé du Pr Lucien Abenhaïm, directeur général de la Santé. Ce dernier, interrogé par Le Figaro, reconnaît au vaccin un rapport bénéfice/risque favorable. Il souligne par ailleurs que les enquêtes cas-témoins menées en France à propos du vaccin et mettant en évidence un risque relatif légèrement augmenté de sclérose en plaques manquent de signification statistique.