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© collecte des DASRI, boite jaune au couvercle vert - Anne-Charlotte Navarro
DASTRI : un bilan en hommage aux pharmaciens
L’association DASTRI, qui s’occupe de la collecte et de l’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI), a présenté, le 15 octobre, les résultats d’un sondage réalisé auprès de pharmaciens et de patients.
« Le pharmacien est un relais essentiel dans la collecte de ce type de déchets, il a su se mobiliser dès l’origine », confie Antoine Audry, président de l’association DASTRI, agréée par les pouvoirs publics.
L’association a rendu hommage au rôle du pharmacien dans la chaine de tri, le 15 octobre, lors de la présentation de deux enquêtes réalisées avec l’IFOP : l’une sur les pratiques des patients en autotraitement (1849 personnes interrogées) et l’autre sur la gestion des DASRI par les pharmaciens (503 professionnels interrogés).
Plus de 4,5 millions de boîtes de collecte ont été distribuées aux patients par le réseau officinal et 72 % des patients en autotraitement trient et stockent leurs déchets de soins dans les boîtes à aiguilles de l’association DASTRI (contre 63 % en 2014).
L’association DASTRI concède toutefois qu’il y a encore une marge de progression puisque 12 % des patients jettent leurs DASRI en vrac dans les ordures ménagères et même 4 % les laissent « ailleurs ».
Cette situation peut s’expliquer par « le fait que le patient ignore qu’une aiguille se retrouvant dans les ordures ménagères peut déboucher sur des examens médicaux et un traitement préventif si les agents de tri des collectivités se piquent avec l’une d’elles », explique Laurence Bouret, déléguée générale de l’association.
L’un des freins évoqué peut également être que l’ensemble des officines sur le territoire ne reprennent pas les boîtes, ce qui crée une contrainte supplémentaire pour les patients. Cependant, 35 % d’entre eux avouent que leur pharmacien a repris un boîte pleine, même si l’officine n’était pas un point de collecte officiel.
Dans l’avenir, l’association devra faire face à de nouveaux défis. Les nouvelles modalités de traitement sans aiguilles vont obliger la structure à réfléchir à des modalités inédites de collecte, « car ces nouveaux dispositifs contiennent de l’électronique, ce qui complique le traitement des déchets », précise Antoine Audry.
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