Vaccination, tests, masques : les mesures Covid-19 pendant l’été, et au-delà

Dispensation et facturation de masques chirurgicaux ou FFP2 aux personnes éligibles, réalisation de tests antigéniques avec prélèvement nasopharyngé ou nasal, réalisation des autotests supervisés, prélèvement pour RT-PCR de criblage, dispensation d’autotests pris en charge par l’Assurance maladie aux personnes éligibles, dispensation des tests antigéniques aux professionnels de santé, réalisation de Trod sérologiques, prescription et administration des vaccins anti-Covid-19 par les pharmaciens, administration des vaccins anti-Covid-19 par les préparateurs ou les étudiants formés, commande et distribution de vaccins anti-Covid-19 aux professionnels de santé, organisation de la pharmacie en centre de dépistage ou centre de vaccination éphémère, dispensation de Paxlovid, dispensation des médicaments anti-IVG directement à la patiente : ces mesures dérogatoires « Covid-19 » sont « prolongées sans échéance connue pour l’instant », affirme l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) dans un Mémo du 19 juillet. A ces mesures, on peut aussi ajouter la mise à disposition d’oxymètres de pouls et la dispensation de clonazépam hors AMM, indique l’Ordre des pharmaciens sur son site. Toutes sont définies par l’arrêté du 1^er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.

La seule date butoir connue est celle de l’autorisation d’ouverture le dimanche, alors que l’officine n’est pas de garde, pour vacciner, dépister et délivrer des antalgiques de niveau I, fixée au 30 septembre 2022. Mais elle a déjà été reportée plusieurs fois. 

« Dans l’éventualité où une mesure Covid-19 serait modifiée ou abrogée, un arrêté sera publié au Journal officiel », précise encore l’USPO.

Anne-Hélène Collin