Autotests de dépistage du VIH

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Publié le 25 novembre 2017 | modifié le 1 janvier 2025
Par Nathalie Cunrath
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Le premier autotest de dépistage du VIH a été autorisé en France le 15 septembre 2015. Deux tests sont actuellement commercialisés : Autotest VIH et INSTI. Ils permettent de cibler un public parfois inaccessible par les circuits de dépistage classiques.

Quel est le principe ?

Le test repose sur la détection par immunochromatographie des anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 présents dans le sang total (goutte de sang capillaire prélevée au bout du doigt). Ces anticorps vont être révélés sur le test par une bande ou un point coloré.

Le test n’est réalisable que si la dernière prise de risque (exposition potentielle) date d’au moins 3 mois, temps nécessaire à la synthèse d’anticorps par l’organisme.

Comment interpréter le test ?

Si le résultat est négatif en l’absence de comportement à risque ou d’exposition accidentelle dans les 3 derniers mois, l’utilisateur n’est pas infecté.

Si le résultat est négatif mais que la prise de risque a eu lieu dans les 3 derniers mois, le test ne peut pas être considéré comme fiable en raison de la fenêtre de séroconversion. Un test sérologique Elisa de 4e génération (pour lequel la fenêtre de séroconversion n’est que de 6 semaines) doit être réalisé en laboratoire ou en centre de dépistage.

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Un résultat positif doit toujours être confirmé par un test conventionnel de type Elisa de 4e génération.

Au moindre doute lors de la réalisation ou de l’interprétation du test, l’utilisateur peut appeler Sida Info Service au 0800 840 800 (24h/24, 7j/7, appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe). 

Sources : Sida Info Service, sida-info-service.org ; Fiche pratique Cespharm : « Accompagner la dispensation d’un autotest VIH à l’officine », cespharm.fr ; « Autotests de dépistage de l’infection par le VIH », rapport de la Haute Autorité de santé, mars 2015, has-sante.fr ; Notices d’utilisation d’Autotest VIH et INSTI.