Honoraires de dispensation : l’UFC-Que choisir revient sur le sujet

© Les honoraires de dispensation sur les médicaments remboursables délivrés sans ordonnance sont contestés par UFC-Que choisir - Rino

Honoraires de dispensation : l’UFC-Que choisir revient sur le sujet

Publié le 27 octobre 2015
Par Laurent Lefort
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Les consommateurs (sic !) paient-ils certains médicaments plus cher qu’ils ne le devraient ? Cette question, c’est l’UFC-Que choisir qui la pose dans « Etranges honoraires de dispensation », un article publié sur son site Internet le 25 octobre. « La lecture minutieuse de la réglementation montre que, sur le papier, la délivrance de médicaments remboursables achetés sans ordonnance (dits  » de prescription facultative « ) ne devrait pas occasionner d’honoraires de dispensation », explique l’association.

Le Doliprane à 1,12 euro

Du coup, elle considère que « les consommateurs s’acquittent d’une somme indue lorsqu’ils achètent sans ordonnance un produit remboursable ! Par exemple, ils déboursent 1,94 € pour une boîte de Doliprane alors qu’ils devraient, si l’on applique strictement la réglementation la payer 1,12 € ».

Malhonnêtes les pharmaciens ? Certainement pas. L’UFC-Que choisir écrit noir sur blanc que les officinaux n’y sont pour rien : « Il serait cependant injuste d’accuser les pharmaciens de surfacturer ces médicaments et de braver délibérément la loi. Ils perçoivent ces honoraires de bonne foi, et même avec la bénédiction de l’administration. »

Un raté administratif

L’association de consommateurs explique en conclusion à ses lecteurs que l’objectif était bien d’appliquer les honoraires de dispensation à tous les médicaments remboursables qu’ils soient délivrés sur prescription ou pas. « Mais, pour une raison inconnue, le texte les mettant en œuvre n’a pas pris en compte cette évolution. » L’explication a au moins le mérite d’être claire.

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