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© Le syndicat de médecins généralistes SML estime que le déconditionnement des médicaments pose un problème de traçabilité - DR
Dispensation à l’unité : le déconditionnement mis en cause par un syndicat de médecins
Marine Le Pen et Emmanuel Macron, candidats à l’élection présidentielle, sont pour. Les pharmaciens et l’industrie pharmaceutique, par la voix de son représentant le Leem, sont contre.
Le Syndicat des médecins libéraux (SML) est lui aussi opposé à la dispensation des médicaments à l’unité, pour plusieurs raisons, indique-t-il dans un communiqué diffusé le 9 février.
Même s’il reconnaît que le déconditionnement « aggrave les problèmes de tâches dévolues aux pharmaciens, qui sont déjà largement impactés par le tiers payant et le retraitement de leurs facturations », le SML pointe les « gros problèmes en termes d’hygiène, de sources d’erreurs, de perte de temps impliquant une rupture de la relation pharmacien-patient ».
Ainsi, selon le syndicat, « le déconditionnement interdit la traçabilité des médicaments » et, par ailleurs, il « n’empêche pas l’arrêt intempestif des traitements par les patients, ne règle donc pas les problèmes d’observance et ne change rien aux problèmes économiques ».
« La sécurité et l’observance passent par un packaging adapté, l’éducation des patients et la bonne collaboration entre professionnels de santé », estime le syndicat.
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