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Salles de shoot : l’Académie de pharmacie argumente son opposition
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L’Académie nationale de pharmacie a émis le 19 février dernier un avis défavorable à l’expérimentation de salles d’injection contrôlée de « drogues de rue » telle qu’elle est actuellement définie dans le projet ministériel portant sur cette expérimentation.
Cette position s’appuie notamment sur l’absence de garantie de qualité, d’identité et d’asepsie des « drogues de rue ». « Les rares études plutôt favorables à ce genre d’expérimentation concernent l’usage d’héroïne médicinale et non celui de drogues de rue », indique l’Académie.
Elle pointe également l’absence de rigueur méthodologique et de critères d’évaluation de l’expérimentation envisagée. Plus généralement, il y a « absence, selon l’Académie de pharmacie, de concertation avec le monde médical et pharmaceutique à la recherche d’un consensus. »
Au plan de la santé publique, les contaminations par le VIH ou le VHC ne sont pas évitées par cette pratique, la majorité des toxicomanes étant le plus souvent déjà contaminés.
Pour enfoncer le clou, l’Académie cite l’exemple de certains pays, comme la Suède qui ont supprimé les salles d’injection « en raison de résultats peu convaincants. »
Les moyens alloués aux centres de soins pour toxicomanes et aux unités d’addictologie doivent être renforcés, conclut l’Académie de pharmacie.
Matthieu Vandendriessche, photo Fotolia
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