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Prévention du cancer du col de l’utérus : peut mieux faire
En 2018, 2 920 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués en France métropolitaine et 1 117 décès comptabilisés, selon le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France. Si la tendance à la baisse de l’incidence et de la mortalité par cancer du col de l’utérus se confirme, le rythme ralentit, preuve qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de prévention pour atteindre l’objectif d’éradication du cancer du col de l’utérus.
Sur le dépistage, tout d’abord. A la veille du déploiement du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, le dépistage standardisé triennal, effectué sur décision individuelle, n’a pas la cote : moins de 60 % des femmes ciblées par les recommandations (de 25 à 65 ans) se font dépister régulièrement, et les chiffres tendent à baisser avec l’âge ou selon les régions (taux particulièrement faibles en outre-mer).
Sur la couverture vaccinale, ensuite. Moins de 30 % des adolescentes de 11 ans et plus sont vaccinées contre le papillomavirus humain (HPV). Bien qu’une amélioration soit observée depuis 3 ans, la couverture vaccinale reste insuffisante, loin des 85 % qui, associés à la correction des inégalités, empêcheraient la survenue de 377 cancers et 139 décès par cohorte annuelle. Défaut d’information et défiance vis-à-vis du vaccin sont les principaux freins. Sans compter le manque d’implication des professionnels de santé : pour près de la moitié des jeunes filles et pour 3 parents sur 5, le médecin n’a pas proposé le vaccin.§
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