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La qualité de vie davantage dégradée par l’hormonothérapie
La tolérance de la chimiothérapie dans le traitement du cancer du sein n’a rien à envier à celle de l’hormonothérapie. « Bien au contraire, pour cette dernière, la détérioration de la qualité de vie qui se déclare au diagnostic, persiste 2 ans après, alors que l’impact de la chimiothérapie est plus transitoire », détaille le Dr Inès Vaz-Luis, oncologue à l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne). Son équipe a analysé la qualité de vie de 4 262 patientes atteintes d’un cancer du sein localisé de la cohorte CANTO (pour CANcer TOxicities) au moment du diagnostic, à 1 an puis à 2 ans. Si toutes les patientes reconnaissent une dégradation de leur qualité de vie, celle-ci est plus importante sous hormonothérapie, surtout après la ménopause. Chez les femmes non ménopausées, c’est plutôt la chimiothérapie qui détériore la qualité de vie, particulièrement les fonctions cognitives. Autant d’effets indésirables qui plombent l’adhésion de la patiente à son traitement. « Il est primordial à l’avenir que nous puissions prédire quelles femmes vont développer des symptômes sévères avec les traitements antihormonaux afin de pouvoir mieux les accompagner », ajoute le Dr Vaz-Luis. Et de ne pas les priver d’un traitement efficace, avec un « excellent rapport bénéfice/risque ».
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