Une protection féminine contre le sida

Réservé aux abonnés
Publié le 6 décembre 2003
Mettre en favori

Lactobacillus jensenii, des lactobacilles présents à l’état naturel dans la flore vaginale, ont été génétiquement modifiés par des chercheurs américains pour bloquer la pénétration cellulaire du virus du sida. Des gènes permettant d’exprimer des protéines du virus ont été introduits dans les lactobacilles de femmes en bonne santé. In vitro, ces protéines ont la faculté de s’accrocher au VIH, rendant alors sa pénétration impossible. Une sorte de « préservatif vivant » qui pourrait permettre d’éviter la contamination des femmes par voie sexuelle.

Source : « Science #amp; Vie », décembre 2003

Publicité