Substituts nicotiniques : levée de contre-indications

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Publié le 21 juin 2003
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Les fumeurs atteints de pathologies cardiovasculaires et neurovasculaires peuvent désormais utiliser des substituts nicotiniques. La levée des contre-indications concerne l’infarctus récent du myocarde, l’angor instable ou s’aggravant, l’angor de Prinzmetal, les troubles du rythme cardiaque sévères et les accidents vasculaires cérébraux récents. De même, les patients souffrant d’HTA ou de maladies cardiovasculaires sévères (artériopathies périphériques oblitérantes, AVC, angor, insuffisance cardiaque, vasospasme), d’hyperthyroïdie, de diabète, d’un phéochromocytome, ne font plus l’objet de mises en garde particulières. Cette modification d’AMM ne concerne à ce jour que les substituts nicotiniques oraux, (gommes et inhaleurs) mais devrait se généraliser prochainement à l’ensemble des formes du marché (patchs et microtabs).

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