Risque infectieux : Spots télé sur « les gestes qui nous protègent » à partir du 20 novembre

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Publié le 18 novembre 2006
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Avec le progrès médical, nous avons perdu de vue des mesures d’hygiène élémentaire, or l’augmentation de la vie en collectivité en air confiné ou l’urbanisation concourent à la prolifération des virus et énormément de maladies infectieuses se propagent par les mains dans les pays industrialisés », rappelait la semaine dernière Philippe Lamoureux en présentant la nouvelle campagne de l’Institut national de la prévention et d’éducation pour la santé (INPES) dont il est le directeur général.

Deux annonces paraîtront jusque fin décembre dans la presse et, surtout, trois spots TV seront diffusés du 20 novembre au 10 décembre promouvoir les réflexes élémentaires à avoir en cas d’infection : main devant la bouche en cas de toux, mouchage avec mouchoir jetable – dans une poubelle, si possible fermée -, lavage de mains (complet) systématique et… port d’un masque chirurgical pour ne pas contaminer les autres. « Il est évident que sur un tel sujet, les professionnels de santé auront un rôle absolument majeur à jouer », note Philippe Lamoureux.

Promouvoir le masque chirurgical à l’officine.

Les visuels de la campagne mettent en scène des enfants au contact d’agents infectieux propagés, notamment, par leurs parents. « Une partie infime de particules suffit à infecter une pièce durant plusieurs heures », rappelle le directeur de l’INPES. Or il y en a des millions lors de la toux, représentées dans les vidéos par des « chiffres-particules » se propageant instantanément dans la pièce où « sévit » le malade. Restera à convaincre les gens du port du masque chirurgical (« en vente dans toutes les pharmacies »). Les ventes en pharmacie seront d’ailleurs regardées de près pour évaluer l’impact de la campagne.

A terme, l’idée de l’INPES est de voir les masques chirurgicaux trôner communément aux côtés des Kleenex dans les GMS, et à un prix accessible. Selon l’INPES, un paquet de 50 masques « de bonne qualité » se trouve en prix de gros à 0,16 Euro(s) le masque et des tests sont en cours au Laboratoire national d’essai.

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Un document recto verso (« Je suis malade, je protège les autres »/« Je ne suis pas malade, je me protège ») est téléchargeable par les professionnels de santé sur le site de l’INPES et les dépliants envoyés aux officines lors de la première phase de la campagne (centrée sur la pandémie grippale), en avril, sont à nouveau disponibles auprès de l’INPES.