Les parasites du chien et du chat

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Publié le 30 mai 2003
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EN PRATIQUE – LES PARASITES INTERNES DU CHIEN

AU COMPTOIR : « Mon chien se frotte le derrière par terre et tourne autour de sa queue »

« Mon chien se lèche l’anus, tourne autour de sa queue et frotte son arrière-train en se traînant par terre. Il a parfois la diarrhée. En dehors de ces moments de crise de nervosité, il est en parfaite santé et mange très bien. Je n’ai pas vu de vers dans ses besoins. Que peut-il avoir ? »

Votre réponse

« Il est possible qu’il ait des vers dans l’intestin et que ceux-ci soient éliminés dans les selles. Certains vers constitués de segments s’éliminent par petits morceaux blancs qui se collent autour de l’anus et entraînent de fortes démangeaisons. Il faut donc vermifuger votre chien. Si les symptômes persistent, consultez votre vétérinaire pour écarter toute autre pathologie. »

Vers plats ou vers ronds ?

Les chiens peuvent être contaminés par des vers plats (cestodes) ou par des vers ronds (nématodes).

– Les premiers ressemblent à des grains de riz plats. Les plus fréquents chez le chien sont les ténias et le Dipylidium.

– Les nématodes ressemblent à des spaghettis blancs et comportent notamment les trichures, les ascaris et les ankylostomes (voir « Pour approfondir » p. 4).

Les signes d’infestation

Près d’un chien sur deux est porteur de vers, et près de 80 % des chiots sont contaminés par des ascaris, ce qui entraîne un ensemble de symptômes plus ou moins visibles selon l’âge de l’animal.

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– Les troubles de la croissance

Chez le chiot de 2 à 8 mois, les vers digestifs entraînent un retard de croissance essentiellement chez les grandes races. Les vers se logent dans les villosités de l’intestin et l’amaigrissement est dû à l’activité de spoliation des vers et aux phénomènes de diarrhée et d’irritation intestinale qu’entraîne leur présence.

– Les troubles digestifs

La présence de vers dans l’intestin grêle ou le gros intestin peut entraîner des diarrhées ou une constipation. L’abdomen est souvent très ballonné. La présence de sang non digéré (rouge) dans les selles fait suspecter une forte contamination par les trichures.

– L’anorexie

Le chiot parasité a souvent un appétit perturbé ; il passe de phases d’anorexie à des phases de boulimie. Des vomissements peuvent apparaître.

– L’amaigrissement

La perte de poids et le ballonnement du ventre donnent au chiot un physique particulier de chèvre.

– Le prurit anal

Le chiot présente le « signe du traîneau » : il marche de façon très caractéristique en frottant son arrière-train par terre. Le signe du traîneau est dû à l’obstruction des glandes anales par des anneaux de vers.

Les risques de zoonoses

Tous les vers ne sont pas transmissibles à l’homme (voir tableau page 4). Ce sont les enfants qui sont le plus souvent atteints. Ils se contaminent essentiellement en ingérant des oeufs de vers, le plus souvent des ascaris.

La contamination se fait pendant les jeux dans les bacs à sable (plus de 75 % des jardins publics sont contaminés par des ascaris), en touchant les déjections des chiens. La manipulation de chiots non vermifugés est également une source importante de contamination.

En cas de toxocarose (due à Toxocara canis ou cati), la larve peut exceptionnellement migrer au niveau cérébral, mais, en règle générale, la toxocarose se manifeste par un état allergique.

Le risque de contamination est permanent et la résistance des oeufs dans l’environnement est de plus en plus grande. La vermifugation doit donc être systématique et non pas curative lors de la découverte de vers ou de symptômes faisant suspecter leur présence. C’est un véritable devoir sanitaire pour le propriétaire.

En présence d’enfants en bas âge dans la famille, la vermifugation des chiots et des chiens même adultes est d’autant plus indispensable.

Lutter contre les vers

Un conseil efficace nécessite d’identifier les vers, de proposer le vermifuge le plus adapté et d’en expliquer parfaitement l’utilisation. L’identification se fait en demandant au maître de décrire les symptômes, et éventuellement de décrire le ver s’il l’a vu.

– Choisir un vermifuge

Spectre, présentation, posologie et effets secondaires : quatre notions qui sont essentielles pour une efficacité maximale.

-#gt; Le spectre

La majorité des vermifuges sont polyvalents, ils agissent sur les nématodes et les cestodes. Pour les trichures, le spectre doit être plus spécifique (voir « Pour approfondir » page 4). La pipérazine n’agit que sur les ascaris. Elle ne tue pas les vers mais les paralyse, permettant leur élimination passive dans les selles. Elle est bien adaptée aux chiots, contaminés avant tout par les ascaris.

-#gt; La présentation

Les vermifuges existent en comprimés, en sucre, en pâte, en sirop.

-#gt; La posologie

Elle est toujours fonction du poids, en revanche la prise peut se faire en une fois ou sur plusieurs jours de suite. La durée d’action du vermifuge peut varier.

-#gt; Les effets secondaires

Bien prévenir le maître des risques de diarrhées quelques heures après la prise du vermifuge.

Le terme de vermifuge laisse entendre que le produit ne fait qu’éloigner les vers ; en fait, les vers sont détruits dans l’intestin et éliminés dans les selles entiers ou par fragments. Le délai de recontamination par des vers est de 15 jours.

– Améliorer l’hygiène

L’hygiène est difficile à maintenir pour le chiot qui lèche tout, mais elle est indispensable pour éviter les zoonoses (se laver les mains, ne pas porter les doigts à la bouche).

Lutter contre les puces

La lutte contre ces parasites externes va de pair avec la lutte contre les Dypilidium. En effet, les puces transmettent les oeufs du Dypilidium. Le chien ingère le tout lorsqu’il se gratte, sentant la présence de puces.

Vermifuger avant de vacciner

Penser à vermifuger l’animal quelques jours avant les vaccinations. Eviter l’administration le jour même de la vaccination car la libération brutale d’antigènes à la suite de la destruction des vers peut diminuer l’efficacité des antigènes vaccinaux par compétition.

POUR APPROFONDIR : Différencier vers plats et vers ronds

Pour lutter efficacement contre les vers du chien, il est important de pouvoir les différencier par leurs caractères morphologiques et les symptômes qu’ils entraînent.

Ascaris

Toxocara canis est très fréquent, surtout chez le chiot. La contamination se fait essentiellement par passage transplacentaire des larves, qui gagnent le foie du foetus, puis les poumons et l’estomac, et poursuivent leur cycle dans le duodénum. Les premiers adultes apparaissent donc chez les chiots à 15 jours. La contamination postnatale se fait par le lait infecté ou à partir du milieu extérieur. Les ascaris adultes apparaissent alors chez le chiot à l’âge de 5 semaines.

Les ascaris entraînent un ralentissement de la croissance chez le chiot, une perte d’appétit, une diarrhée ou une constipation en alternance et des ballonnements.

Les chiots disséminent au cours de leurs premières semaines de vie un nombre important d’oeufs qui peuvent souiller les bacs à sable, les jardins et les terres où sont cultivés les légumes. Seul Toxocara canis est responsable de zoonose (Larva migrans viscérale). Chez l’enfant, elle se traduit par une hépatomégalie, de la fièvre et des troubles digestifs. Chez l’adulte, les signes sont essentiellement une asthénie, des troubles digestifs, des symptômes allergiques et parfois une toxocarose oculaire.

Ankylostomes

La contamination du chien peut se faire par voie transcutanée des larves ou, chez le chiot, par voie orale lors de la lactation.

La migration des larves se fait par la trachée, avec retour à l’intestin par déglutition, ce qui explique la toux que peut déclencher l’infestation.

Les autres symptômes sont des lésions cutanées, un amaigrissement, une anémie et des troubles digestifs.

Leur transmission à l’homme n’a pas été décrite en France mais en pays tropicaux (pénétration de la larve par la peau avec formation d’un granulome inflammatoire appelé Larva migrans cutanée).

Trichures

Le chien se contamine uniquement par ingestion d’oeufs présents dans le milieu extérieur ou sur des aliments souillés. La larve est libérée dans l’intestin grêle. La transformation en adulte se fait dans le cæcum.

L’infection se traduit par des troubles digestifs, des vomissements et une anémie. Les trichures ne sont pas transmissibles à l’homme.

Cestodes

Le chien se contamine par ingestion d’aliments souillés par des oeufs (abats ou viandes de porcs, ruminants, lapins…) ou, pour Dipylidium, très fréquent chez l’adulte, par ingestion d’une puce contaminée. Prurit anal, anneaux blancs autour de l’anus, anorexie ou boulimie et diarrhée sont les principaux symptômes de l’infection canine. La transmission à l’homme est rare et donne des douleurs abdominales, des diarrhées et un prurit anal. Celle d’Echinococcus est possible par ingestion de baies sauvages souillées par des déjections de chien.

EN PRATIQUE – LES PARASITES INTERNES DU CHAT

AU COMPTOIR : « J’ai vu comme des grains de riz collés sous la queue de mon chat ! »

LE CYCLE DE L’ASCARIS

« Mon chat n’a aucun symptôme. Il mange très bien, se porte bien mais quand je le caresse et qu’il dresse sa queue, je vois comme des grains de riz collés à ses poils et il est très difficile de les retirer. Il a 3 ans, je ne l’ai jamais vermifugé, faut-il le faire régulièrement ? »

Votre réponse

« Ce sont des vers intestinaux qui sont rejetés par l’anus. Il faut absolument lutter contre ces vers car ce sont des anneaux de ténia. Ils peuvent entraîner des troubles digestifs, et surtout contaminer l’homme. A la longue, ils provoquent chez le chat des troubles digestifs et un amaigrissement. »

Les vers du chat

– Il n’existe pas de trichures chez le chat. Un vermifuge spécifique contre ces vers n’est donc pas nécessaire.

– Sont essentiellement présents chez le chat : les ankylostomes (Uncinaria stenocephala, Ancylostoma tubæforma), les ascaris (Toxocara cati et Toxascaris leonina) et les cestodes (Dipylidium caninum, Tænia tæniæformis).

– Près de 45 % des chats sont porteurs de vers digestifs, dont 58 % d’ascaris, 15 % d’ankylostomes, 63 % de Dypilidium et 10 % de ténia. Plus de 40 % des chats sont polyparasités. Un vermifuge polyvalent s’impose donc.

– Les ténias sont très fréquents chez les chats qui

chassent car la contamination se fait par ingestion de rongeur. Les chats qui vivent en appartement doivent également être vermifugés régulièrement (une fois par an) car la contamination existe.

Les symptômes

– Le signe prédominant de la présence de vers chez le chat est la diarrhée. Elle est due à l’action irritante des vers sur la muqueuse intestinale qui aboutit à une entérite chronique. Une diarrhée résistante à tout traitement ou qui évolue de façon chronique doit faire suspecter la présence de vers.

– Il est par ailleurs fréquent que des anneaux de ténia soient retrouvés dans les selles ou au niveau de l’anus, sous formes de grains de riz blancs.

LE CYCLE DE DYPILIDIUM

Le traitement

Il doit être administré de façon systématique sans attendre d’avoir détecté la présence de vers dans les selles de l’animal. Le choix se fait entre pâte orale (qui entraîne parfois des vomissements), comprimés et sirop, ces derniers, à base de pipérazine, convenant bien aux vers du chaton. Attention : contrairement à une idée répandue, le fait de manger de l’herbe ne vermifuge pas le chat !

Associer systématiquement un traitement antipuces si le chat a des vers, les puces pouvant être à l’origine de la contamination.

Il est préférable de vermifuger un chat quelques jours avant une vaccination pour une meilleure efficacité du vaccin.

L’hygiène

– Elle concerne en particulier les chats d’appartement qui font leurs besoins à l’intérieur. Pour limiter l’infestation parasitaire, il est important d’éliminer les oeufs et les larves. L’entretien régulier du bac à chat est donc une étape de la lutte contre les vers.

– Conseiller aux propriétaires de porter des gants lors de cette opération.

POUR APPROFONDIR : Le toxoplasme : un parasite dangereux

La toxoplasmose est due au développement de Toxoplasma gondii, dont le cycle fait intervenir le chat à la fois comme hôte définitif disséminateur de la maladie, et comme hôte intermédiaire victime de la parasitose, au même titre que les herbivores, les rongeurs, les oiseaux ou l’homme.

Contamination du chat

Le chat se contamine par deux voies différentes. Il peut soit ingérer des kystes d’un hôte intermédiaire infecté (consommation de muscle, viscères ou cerveau), soit s’infecter à partir des ookystes présents dans l’environnement, éliminés dans les selles de congénères infectés.

La toxoplasmose intestinale du chat ne s’accompagne généralement d’aucun symptôme. L’élimination d’ookystes par le chat est normalement limitée dans le temps à une quinzaine de jours. Il est ensuite immunisé et cesse d’être contaminant, mais un phénomène de reviviscence lié à une baisse de l’immunité est toujours possible. Le chat redevient alors contaminant par élimination d’ookystes dans ses selles.

Toxoplasmose du chat

La survenue de toxoplasmose chez le chat est liée au développement de foyers de nécrose dans différents organes (muscles, cerveau, oeil…), et les symptômes dépendent du tissu atteint. Les manifestations cliniques sont identiques chez l’homme, mais atténuées. La transmission peut également s’effectuer par voie transplacentaire chez le chaton. Cette toxoplasmose congénitale du chat est beaucoup plus grave (encéphalite, hépatite…).

Transmission à l’homme

L’homme se contamine principalement par ingestion d’ookystes présents sur les légumes et les fruits souillés par des déjections de chats, et mal lavés. L’infestation peut également avoir pour origine l’ingestion de viande porteuse de kystes et insuffisamment cuite. La toxoplasmose est particulièrement grave pour le foetus en cas de contamination pendant la grossesse (mort in utero, toxoplasmose congénitale…). Elle est également potentiellement grave chez l’immunodéprimé.

EN PRATIQUE : LES PARASITES EXTERNES DU CHIEN

AU COMPTOIR : « Mon chien présente des plaques rouges limitée sur le dos, se gratte sans cesse et perd ses poils »

« Depuis quelques jours, mon chien se mord jusqu’au sang sur le dos, il perd ses poils, se gratte et paraît très énervé. J’ai bien regardé dans son pelage mais je n’ai vraiment vu aucune puce. Comment savoir si ce sont des puces ou de l’eczéma ? »

Votre réponse

« Les deux pathologies sont liées. Le chien présente souvent une dermatite allergie causée par les piqûres de puces. Il est important d’être sûr de la présence de puces. La détection des « crottes » de puces est souvent plus facile que la vision d’une puce adulte. »

Identifier la présence de puces

Les puces ne sont pas seulement des parasites fréquents en saison chaude. Près de 20 % des chiens restent contaminés toute l’année. Pour convaincre les propriétaires de chiens que leur animal est probablement porteur de puces, il est utile de leur donner quelques astuces pour dépister ces hôtes indésirables.

– Les « crottes » de puces

-#gt; Aspect physique

Les crottes de puces se présentent sous forme de petits grains noir marron localisés au niveau du dos et du ventre. Cela forme une fine poussière brune, visible lorsque l’on écarte les poils de l’animal.

-#gt; Coton mouillé

Les puces se nourrissent du sang du chien, leurs déjections en contiennent donc. Avec un coton mouillé, il suffit de frotter les crottes de puces ; si le coton est brun-rouge, ce sont bien des crottes de puces ; s’il reste blanc, ce sont des croûtes ou des pellicules. Il est également possible de brosser l’animal au-dessus d’un linge blanc, puis d’humidifier le linge. Si les zones humidifiées rougissent, il s’agit de crottes de puces.

– La puce

-#gt; Aspect physique

C’est un petit insecte marron foncé de quelques millimètres ; contrairement à la croyance commune, elle se déplace essentiellement en courant très vite dans le poil, plus qu’en sautant.

-#gt; Localisation

Pour essayer d’apercevoir les puces elles-mêmes, il est conseillé de retourner l’animal sur le dos ; on voit alors parfois courir les puces sur le ventre de l’animal. En soufflant sur les poils du dos, elles sont également parfois visibles. Mais attention ! Ne pas avoir vu de puces ne signifie aucunement l’absence de celles-ci !

-#gt; Cycle de vie

La puce adulte ne reste sur le chien que 5 à 10 % de son temps, juste pour prendre son repas de sang. Elle pond ensuite des milliers d’oeufs qui se répandent dans l’environnement. En un mois, dix puces peuvent donner 250 000 descendants.

Les oeufs évoluent en larves après une incubation de deux à douze jours. Ces larves sont très mobiles et photophobes, d’où leur prédilection pour les interstices des parquets. Puis les larves passent par un stade difficile à détruire : le cocon. Elles sont ainsi protégées de tout et peuvent rester sous cette forme d’attente 6 à 12 mois. Elles éclosent de façon quasi instantanée à la faveur de vibrations (le simple fait de marcher sur le parquet) ou de chaleur.

Les « puces de parquet » que les propriétaires d’animaux décrivent à leur retour de vacances, où que l’on retrouve dans les maisons longtemps inhabitées, sont en fait des puces de chien ou de chat restées à l’état de cocon, qui éclosent toutes ensemble aux premières vibrations perçues, créant un effet de masse très désagréable !

LA PUCE DANS TOUS SES ÉTATS

Traiter l’infestation

La lutte doit être multidirectionnelle : contre les puces adultes présentes sur l’animal et contre les formes présentes dans l’environnement (puces, oeufs et larves). Certains insecticides actifs sur les puces de l’animal s’appliquent directement sur l’ensemble de la peau (poudre, lotion, shampoing). Il faut alors bien imprégner la totalité du pelage pour éviter que les puces ne se réfugient dans les endroits indemnes de produit. D’autres s’appliquent en un seul point et utilisent la capacité de diffusion d’une molécule lipophile sur la peau du chien (spot-on, collier). Il faut éviter les shampoings 48 heures avant et après l’application du spot-on, car la bonne diffusion de celui-ci nécessite une couche de sébum sur la peau. Enfin, certains insecticides sont destinés à la voie systémique : administrés sous forme de spot-on avec passage transcutané, ou dans l’alimentation de l’animal, ils entraînent la mort de la puce lors de son repas de sang sur l’animal traité.

Lutter dans l’environnement

L’importance de la lutte hors de l’animal est primordiale. La puce passe l’essentiel de sa journée dans la moquette, les boiseries, les literies. Elle se présente alors sous tous les stades : adulte, mais surtout oeuf, larve, cocon. Le produit, souvent appelé « habitat », doit donc agir sur toutes les phases du cycle. Il est important d’expliquer cette notion au client afin qu’il comprenne pourquoi il est inutile d’utiliser le même produit pour l’animal, qui n’héberge que des puces adultes, et pour l’environnement, où se côtoient tous les stades d’évolution de la puce.

– Sprays et foggers

-#gt; Les aérosols insecticides sont destinés à traiter les zones d’accès difficiles (sous les tapis, sous les meubles bas, dans les recoins).

-#gt; Les foggers diffusent dans une pièce ou un ensemble de pièces, une fois le système enclenché. On détermine le nombre de foggers à utiliser en fonction de la surface de la maison ou de l’appartement, sans comptabiliser les surfaces carrelées. Il faut fermer portes et fenêtres, ouvrir les portes des meubles, couvrir les aquariums et éloigner les animaux (et bien sûr les humains). Placer ensuite le fogger sur un tabouret recouvert d’un journal (pour éviter les marques laissées par le dépôt de l’aérosol), puis laisser agir pendant 2 à 4 heures suivant le produit. Bien aérer la pièce au retour, et traiter les animaux de façon simultanée avec un insecticide.

– Spot-on larvicides

Certains spot-on adulticides à base d’imidaclopride sont également larvicides. Diffusant dans les squames, l’imidaclopride se retrouve présent dans l’environnement du chien lorsque les squames se répandent dans tous les lieux qu’il fréquente. Leur contact ou leur ingestion par les larves suffisent à les éliminer. L’environnement est ainsi traité en même temps que l’animal.

– Régulateurs de croissance

C’est une autre approche du traitement global de l’infestation. Les régulateurs de croissance ou IGR (insect growth regulator) ont pour but de stopper la reproduction des puces. Les puces qui ingèrent l’IGR ne pondent plus d’oeufs. Si la ponte s’effectue, le développement de leurs oeufs est arrêté par le produit ingéré.

Les IGR stoppent le cycle de la puce, donc évitent leur pullulation dans l’environnement.

POUR APPROFONDIR : Les autres parasites externes

Les tiques

Acarien de quelques millimètres de long, ovale (en grain de café), la tique est blanche, grise ou noire si elle est gorgée de sang. Elle se fixe à la peau par son rostre et ne provoque pas de démangeaisons. Les tiques sont dangereuses, non pas par leur présence, mais par le risque de transmission de la piroplasmose. Ce risque n’est important qu’après 24 heures de fixation de la tique. Une inspection soigneuse de l’animal à la recherche d’une petite « verrue » en saillie est recommandée au retour des promenades en forêt. Lorsque l’on retire une tique, il faut prendre soin de ne pas laisser le rostre dans la peau, pour éviter la formation d’un kyste. Pour cela, utiliser un tire-tique qui enlève la tique vivante en la « dévissant » sans risque de laisser le rostre. En prévention, vérifier que l’insecticide utilisé contre les puces est également efficace contre les tiques.

Les aoûtats

Ce sont également des acariens. Microscopiques, ils apparaissent à l’oeil nu comme une poudre orange, localisée le plus souvent entre les doigts des pattes ou à la base des oreilles, et occasionnant un prurit très important rendant le chien très nerveux. Les aoûtats sont présents surtout en été.

Les poux

Les poux sont très rares chez le chien, souvent localisés sur le cou, et entraînent des démangeaisons tenaces. Des lentes peuvent s’observer à la racine des poils.

Les gales

Dues à des sarcoptes visibles au microscope, elles sont responsables de croûtes surtout sous les aisselles. Le prurit est important. Le diagnostic doit être posé par le vétérinaire.

EN PRATIQUE : LES PARASITES EXTERNES DU CHAT

AU COMPTOIR :« Puis-je utiliser le même spray contre les puces pour mon chat et pour mon chien ? »

« Je viens d’acheter un spray contre les puces pour mon chien, et je m’aperçois que mon chat a également des puces ! Puis-je utiliser le même produit pour lui ? »

Votre réponse

« Attention, certains insecticides pour chiens sont toxiques chez le chat, en particulier ceux à base de perméthrine concentrée ! Assurez-vous que celui que vous avez acheté est bien utilisable chez le chat. »

Les puces

Le principe de la lutte contre les puces est le même chez le chat que chez le chien. Toutefois, les critères de choix de la forme galénique dépendent des spécificités de race et de comportement.

– Les chats à poils longs

-#gt; Le chat se lèche beaucoup dès qu’on applique un produit sur son poil et risque de s’intoxiquer (tremblements ou salivation excessive).

-#gt; Le produit idéal est le spot-on. L’application se fait au niveau du cou, sur le dos, à un endroit inaccessible au chat afin qu’il ne se lèche pas. Le contenu de la pipette doit être déposé sur la peau en écartant les poils.

– Les chats difficiles

-#gt; Un chat adulte qui ne veut pas se laisser faire est impossible à tenir le temps de l’application d’un produit.

-#gt;Le produit idéal est le comprimé, à mélanger dans la nourriture ou à écraser, ou à donner directement dans la gueule.

– Les chats qui sortent

-#gt; Les chats qui sortent à l’extérieur sont victimes de réinfestations incessantes. Ils doivent être « couverts » à long terme et nécessitent donc une action préventive renforcée.

-#gt;Le produit idéal est le spray ou le collier à longue durée. Le collier peut être muni d’une partie élastique qui lui permet de s’élargir afin que le chat puisse se libérer s’il se prend dans une branche.

– Les chatons

-#gt; Il est difficile de tenir un chaton s’il se sent attaqué. C’est essentiellement le bruit (spray) qu’il redoute.

-#gt; Le produit idéal est la poudre, beaucoup moins traumatisante pour le chaton. L’appliquer sur le poil en caressant le chaton à rebrousse-poil. Se laver les mains après l’application. Pour les autres produits, vérifier à partir de quel âge leur utilisation est possible.

POUR APPROFONDIR : Les autres parasites du chat

Les tiques

La tique est responsable de l’hémobartonellose, due à un parasite qui provoque la destruction des hématies. L’anémie est le signe le plus flagrant. La maladie se développe la plupart du temps chez le chat immunodéprimé.

La teigne

Le chat est porteur sain de la teigne. Il est très contaminant et ce sont les lésions de la peau du maître qui font suspecter la teigne chez le chat. Le traitement est long et la consultation chez un vétérinaire s’impose.

La gale

La gale d’oreille est fréquente chez le chaton. Elle est due à un acarien localisé dans le conduit auriculaire. L’animal se gratte beaucoup et le cérumen de l’oreille est noir. La consultation d’un vétérinaire est indispensable.

COMMUNIQUEZ ! LES PARASITES DU CHIEN ET DU CHAT – DES IDÉES DE VITRINES

LA CONCEPTION EN IMAGE : TRAITER L’ANIMAL ET SON ENVIRONNEMENT

Les animaux de compagnie sont très nombreux en France (9 millions de chiens et autant de chats). Nous détenons même un record européen dans ce domaine. Chiens et chats sont régulièrement envahis par des puces. La difficulté est souvent de faire comprendre qu’il s’agit d’une véritable infestation qui, lorsqu’elle se déclare, ne peut pas être traitée par un seul produit miracle.

La vitrine

Une fois n’est pas coutume, chat et chien vont faire bon ménage, au moins le temps de votre vitrine ! Disposez une panière en osier, où trônera un chat en peluche, et à proximité une niche en carton. Pour fabriquer celle-ci, un grand carton taillé en forme de maison et surmonté d’un écriteau « Toutou » suffira. Une porte découpée dans le carton pourra laisser entrevoir un gros chien en peluche. Quelques jouets « spécial chien » en plastique coloré peuvent égayer le tout.

Autour de la niche, vous placerez sur trois plots :

– les produits de prévention associés au slogan : « Prévenir l’infestation » ;

– les produits de traitement du chien et ou du chat et le slogan : « Débarrasser votre animal de ses puces » ;

– les produits de désinfestation de l’habitat avec le slogan « Traiter votre maison ».

Les slogans de cette vitrine peuvent être : « Pour que les hôtes de l’un ne deviennent pas les hôtes de l’autre », ou « Parasite du chien et du chat : ni pour eux, ni pour nous ».

La vitrine spécial environnement

Reconstituez un intérieur de maison envahi par les puces ! Un tapis ou quelques lattes de parquet, un panier de transport d’animal posé dessus, et un panneau triangulaire signalant «Attention aux puces : elles sont là !». Frappez les esprits en rappelant que pour une puce sur l’animal, 95 sont en promenade dans l’environnement. Une petite table basse permet de placer un guide de location de maison de vacances ou un magazine de Maisons de style, ouvert aux pages des maisons de campagne. A coté, faites le lien grâce à un panneau explicatif : «Méfiez-vous, les puces de parquet se réveillent dès que vous arrivez !». Pour cette vitrine, choisissez un slogan qui interpelle les passants : «Même si vous ne les voyez pas, elles sont là!», et sortez vos foggers et sprays pour l’environnement à côté de spot-on et colliers pour chiens et pour chats.

DES CONSEILS POUR VOTRE RAYON : Un linéaire associant antipuces et vermifuges

Ce linéaire a pour but de montrer à votre client qu’il existe une démarche à suivre dans le traitement des parasites de son chien et/ou de son chat. Pour cela, vous utiliserez au minimum quatre niveaux. Les deux niveaux du centre, c’est-à-dire ceux les plus faciles à atteindre, seront composés des produits de prévention (spot-on, colliers, comprimés) et de traitement (shampooings, poudres et lotions insecticides). Ils seront accompagnés de deux pancartes : « Pour prévenir » et « Pour traiter ». Au-dessus des produits de prévention, vous placerez les sprays insecticides pour la maison et les foggers avec la mention : « N’oubliez pas de traiter l’environnement ». Les vermifuges trouveront tout naturellement leur place en dessous des produits de traitement si vous placez un panneau « Parce que les puces transmettent les vers, pensez à vermifuger votre animal régulièrement ».

LES MOTS POUR CONVAINCRE : Une démarche en quatre étapes

« Mon chien se gratte », vous dit cette cliente. Attention à penser « démarche » avant « produit à conseiller » ! Sinon, votre cliente risque fort de croire que vous avez une réponse toute faite et non adaptée à son cas personnel.

Ouvrir le dialogue

Face à cette affirmation, un interrogatoire s’impose et, pour bien le réussir, la règle du « qui, quand, comment » s’impose. Pour autant vous ne devez pas devenir un inquisiteur, d’où l’utilité des questions ouvertes. La question ouverte (c’est-à-dire qui n’attend pas une réponse oui/non) vous permet de récupérer, sans avoir à demander, un maximum d’informations. De plus, elle consacre votre image de conseiller. En effet, c’est à ce niveau que votre client prend conscience que vous vous intéressez à son problème. Des questions comme : « Depuis quand avez-vous ce chien ? » ou « D’habitude, quels sont ses problème de santé ? » amèneront sûrement le client à vous fournir des détails annexes qui vont faire sortir la question initiale de l’anonymat. Vous n’allez plus soigner « un chien » mais « Médor ».

Attention à ne pas négliger votre comportement ! Une question ouverte n’a aucun impact si vous n’avez pas soin de l’accompagner d’une attitude qui démontre à votre interlocuteur que vous êtes en train de l’écouter attentivement.

Poser des questions de vérification

Si la réponse à votre question ouverte manque de précision ou vous semble trop vague, il est temps de poser des questions plus précises qui vous permettront d’affiner votre conseil : « Depuis combien de temps se gratte-t-il ? », « A quand remonte son dernier traitement antipuces ? », « Avez-vous traité votre maison par un fogger ? »… Il est souvent difficile de persuader le propriétaire d’un chien que son animal a des puces. D’abord parce que, bien souvent, il ne les voit pas. Ensuite parce que les puces sont toujours connotées « manque d’hygiène ». Prenez donc le taureau par les cornes. Proposez au propriétaire de faire le test suivant : brosser l’animal au-dessus d’un linge blanc humidifié. Si le linge vire au rouge, cela signe la présence de puces. Rassurez-le ensuite sur la banalité de l’infestation pour éviter qu’il ne se sente vexé par votre diagnostic.

Résumer la demande

Cette étape, dite de « reformulation », vous permet de résumer les informations qui vous ont été données par votre client (par exemple : « Votre chien se gratte. Vous l’avez traité par un aérosol antipuces il y a 15 jours mais vous n’avez pas traité la maison ») et d’établir un « contrat de résultats » (« Je vais vous proposer un traitement complet qui va débarrasser à la fois votre chien et vous-même de ce problème »…).

L’intérêt de cette étape est d’obtenir l’accord du client en lui démontrant que vous l’avez bien écouté. Encore une fois votre comportement est essentiel. Par exemple, lorsque vous aurez fini de parler, laissez un instant de silence pour lui permettre de répondre ne serait-ce que par un hochement de tête.

Faire une proposition complète

Cette dernière étape vous donne la possibilité de présenter votre offre et d’obtenir l’accord de votre client. Présentez un par un chaque produit en les associant chacun à un besoin ou à une stratégie : un produit pour l’animal, un produit pour l’environnement, un vermifuge pour éviter la réinfestation. Vous vous donnez alors plus de chance de convaincre de l’utilité d’utiliser plusieurs produits, dès lors complémentaires. Attention pourtant à être vigilant au potentiel d’acceptation de votre client ! En effet, s’il le juge, il pourra, après avoir accepté une partie de votre offre, la refuser en bloc si vous dépassez sa limite d’acceptation.

DOCUMENTEZ-VOUS

INTERNET

Atlas de parasitologie

http://www.cdfound.to.it/html/atlas.htm

Cet atlas de parasitologie tropicale présente l’ensemble des parasites de l’homme classés par organe parasité : parasites des muscles, du SNC, de la peau… Ascaris, trichure et ténia, principaux vers responsables de zoonoses, se retrouvent donc au chapitre des parasites intestinaux, avec à l’appui des cycles de développement illustrés et de nombreuses photos d’oeufs, larves ou vers adultes. Site rédigé en anglais mais surtout précieux pour ses illustrations.

LIVRES

Connaître la peau du chien et ses maladies

E. Bensignor, éditions Med’Com

Ce livre destiné aux aides spécialisés vétérinaires est très accessible pour conseiller le client. Il aborde les notions générales sur la peau, l’entretien du pelage et les maladies de peau du chien. Les principaux symptômes sont abordés : démangeaisons, chute de poils… Un tableau indiquant les affections par races de chiens conclut l’ouvrage.

Guide thérapeutique vétérinaire 2002 – animaux de compagnie

Editions du Point vétérinaire

Très utile pour ses tableaux de synthèse, la première édition de cette petite encyclopédie permet de comparer en un clin d’oeil tous les antiparasitaires ou tous les anthelminthiques, de connaître ceux qui sont spécifiques du chat ou du chien et de comparer les posologies d’un produit à l’autre. Un plus : une posologie NAC (rongeurs, lapins, reptiles…) est donnée, hors AMM, pour de nombreux vermifuges et antiparasitaires externes.

Comment prévenir la contamination ?

La lutte préventive dépend du mode de contamination propre à chaque ver.

-#gt; Contamination par voie transplacentaire : vermifuger les femelles gestantes.

-#gt; Contamination des chiots lors de la lactation : vermifuger les femelles en lactation.

-#gt; Contamination par voie transcutanée : attention à l’hygiène de l’environnement !

-#gt; Contamination par voie orale : ne pas donner d’abats ou de viande crue.

Des vers qu’on ne partage pas !

Pas de phobie ! On peut avoir un chien sans être contaminé par ses vers ! Il suffit de respecter quelques règles.

-#gt; Suivre rigoureusement le calendrier de vermifugation.

-#gt; Ne pas attendre de voir des vers pour traiter.

-#gt; Ne pas laisser le chien manger des déchets trouvés à l’extérieur. Il peut s’agir d’un aliment parasité.

-#gt; Ne pas laisser le chien lécher les enfants ou les adultes, spécialement au niveau du visage. Lui interdire de lécher les jouets des enfants. En se léchant auparavant la région anale, le chien peut transmettre des parasites.

-#gt; Se laver les mains après avoir caressé un animal, et donner ce réflexe aux enfants.

Femme enceinte : quelle conduite adopter ?

Près de 45 % des femmes en période d’activité génitale ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose. Pour éviter le risque de contamination pendant la grossesse, plusieurs mesures doivent être suivies.

-#gt; La contamination la plus fréquente se fait par la consommation de viandes porteuses de kystes et insuffisamment cuites. En particulier mouton et boeuf doivent être bien cuits.

-#gt; Les légumes et les fruits peuvent être souillés par des déjections de chat. Les laver soigneusement avant consommation, se méfier des légumes du jardin. De même, bien se laver les mains après avoir jardiné.

-#gt; La présence d’un chat au foyer impose quelques contraintes supplémentaires mais n’est pas la principale source de contamination. Le nettoyage de la litière, si l’élimination des excréments du chat est pratiquée quotidiennement, est peu contaminant car la sporulation des ookystes n’a pas le temps de se produire. Les chats qui sortent sont plus exposés que les chats vivant à l’intérieur exclusivement ; toutefois, un chat peut redevenir contaminant en l’absence de toute réinfestation extérieure.

DAPP et ténias : incriminer les puces

-#gt; La DAPP ou dermatite par allergie aux piqûres de puces est fréquente. Le chien se gratte avec frénésie, en général en un point précis sur le dos. En quelques heures, il peut présenter une plaque d’eczéma dépilée et suintante.

-#gt; Le prurit est dû à la salive que la puce injecte dans le sang lors de son repas et qui déclenche un phénomène d’allergie. Une seule puce suffit donc pour déclencher une DAPP. La plaque doit être nettoyée (antiseptique) et l’administration d’un antihistaminique est parfois nécessaire en parallèle avec la lutte contre les puces.

-#gt; Autre méfait des puces : la transmission des oeufs de ténia. L’ingestion se fait lorsque le chien se gratte avec ses dents. Il est donc très important de bien vermifuger un animal qui a des puces.

La piroplasmose

Comparable au paludisme chez l’homme, la piroplasmose est due à un parasite (Babesia ou piroplasme) transmis par piqûre de tique qui se multiplie dans les globules rouges. L’éclatement des hématies libère l’hémoglobine dans le sérum, provoquant une anémie, de la fièvre, des urines rouges puis brunes. Le premier symptôme est un abattement brutal de l’animal. C’est une véritable urgence car le décès peut survenir en trois jours. La vaccination n’est pas efficace à 100 %. La lutte contre les tiques demeure impérative, surtout dans les

régions où la piroplasmose est la plus fréquente.

Quelques astuces pour traiter un chat

Le chat, plus indépendant et plus méfiant que le chien, est souvent beaucoup plus difficile à soigner. Quelques astuces sont nécessaires pour le débarrasser de ses puces.

-#gt; Comment tenir un chat ?

Le tenir par la peau du cou, la tête un peu en arrière. Le soulever et appliquer le spray en tournant autour de l’animal.

-#gt; Comment donner un comprimé ?

Saisir le chat par la peau du cou, renverser la tête en arrière. Mettre le comprimé au fond de la gorge avec une pince à épiler ou avec le doigt. Refermer la gueule et gratter la gorge jusqu’à déglutition complète.

-#gt; Faut-il s’inquiéter si le chat « mousse » ?

Dans certains cas, si le chat lèche le produit insecticide appliqué sur la peau, il se met à « mousser » et salive énormément. Il n’y a rien à faire, ce n’est pas grave. En une heure, les symptômes disparaissent. Dans quelques cas assez rares, le chat présente des troubles de l’équilibre. Il suffit de retirer le produit avec un gant humide.