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l’avis du pharmacologue
La rupatadine est un antihistaminique antagoniste des récepteurs de type H1 dirigé contre les récepteurs H1 périphériques et donc dépourvu d’action anticholinergique. C’est pour cela qu’on la qualifie d’antihistaminique de « seconde génération ». Elle est caractérisée par sa longue durée d’action. Elle agrandit une classe pharmacothérapeutique déjà bien achalandée, sans apport réellement novateur. La rupatadine s’ajoute en effet à la cétirizine, à la desloratadine, à l’ébastine, à la loratadine, à la lévocétirizine, à la mizolastine, à la féxofénadine et à l’oxatomide. Notons que la desloratadine et des métabolites hydroxylés sont des métabolites actifs de la rupatadine.
Cette nouvelle molécule a fait l’objet d’études randomisées, réalisées en double-aveugle versus loratadine, desloratadine, cétirizine et ébastine (dans la rhinite allergique) et versus placebo (dans l’urticaire idiopathique). Le profil de tolérance et d’efficacité de la rupatadine a été comparable à celui des médicaments de référence. Une étude de tolérance à long terme (six mois avec possible extension à un an) montre que l’administration prolongée du médicament ne modifie pas l’électrocardiogramme. Cette donnée semblerait cependant discutée par les centres de pharmacovigilance ibériques et mérite donc d’être évaluée sur des populations importantes de patients.
Pour la Haute Autorité de santé, Wystamm n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu par rapport aux autres antihistaminiques H1 de seconde génération (ASMR V).
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