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Ibuprofène et kétoprofène : Des effets sur la fertilité et la grossesse
Les effets de l’ibuprofène et du kétoprofène sur la fertilité et la grossesse sont mieux connus. A la demande de l’Afssaps, toutes les monographies des spécialités à base d’un de ces anti-inflammatoires non stéroïdiens sont en cours d’harmonisation.
Seront désormais mentionnés à la rubrique « Mises en garde » des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non-rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement.
Plusieurs ont été décrits chez des patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs des prostaglandines.
Concernant la grossesse, ibuprofène et kétoprofène sont toujours contre-indiqués après la 24e semaine d’aménorrhée.
La prise d’un des deux AINS jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée ne doit être envisagée que si nécessaire.
Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée, si une utilisation brève peut être prescrite, une administration prolongée est fortement déconseillée. En effet, tous les inhibiteurs des prostaglandines administrés à la femme enceinte au cours du 2e et du 3e trimestre de la grossesse peuvent engendrer une atteinte fonctionnelle rénale (oligoamnios voire anamnios in utero, insuffisance rénale à la naissance), un risque d’atteinte cardiopulmonaire (constriction partielle ou complète in utero du canal artériel) et un risque d’allongement du temps de saignement y compris chez la mère.
Source : Afssaps.
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