comment j’ai créé un « comptoir grippe »

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Publié le 5 septembre 2009
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L’officine est un lieu d’information face à la pandémie de grippe qui se profile. Mais elle est aussi un lieu de contamination. Pour éviter la propagation du virus et protéger le personnel de l’officine, la Pharmacie Richard, située à Gargenville (Yvelines), a organisé l’espace en conséquence. « Sur six postes, qui figurent sur trois plots distincts, nous avons choisi de réserver exclusivement un comptoir, jusqu’ici le poste informatique, à la prise en charge de la grippe A », explique Vivien Veyrat, adjoint, en charge du dossier de tout ce qui peut concerner grippe. Depuis quelques jours, des affiches collées dans l’officine demandent aux clients atteints par le virus de se diriger vers ce comptoir. Celui-ci présente la particularité d’être proche de l’entrée afin de « limiter les croisements entre patients et éviter la contamination ». Sur ce poste, point de présentoir ou de compte-monnaie, mais un gel hydroalcoolique destiné aux patients. Pour prendre en charge les malades, Vivien Veyrat a également mis en place un protocole qualité rigoureux. « Le pharmacien présent à ce comptoir devra porter un masque FFP2 pour se protéger. De son côté, si le patient ne porte pas de masque, le pharmacien doit lui en fournir un », précise l’officinal. Le patient est ensuite invité à se désinfecter les mains avec le gel hydroalcoolique avant de sortir son porte-monnaie. « A la fin de la dispensation, le pharmacien ne doit pas oublier de nettoyer le comptoir et le clavier avec une solution antiseptique. »

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