Automédication : Les fabricants européens n’y voient que des avantages

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Publié le 26 juin 2004
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A l’occasion de son 40e congrès à Madrid, l’AESGP (Association européenne des fabricants de spécialités grand public) a présenté les résultats d’une étude, réalisée dans sept pays européens, tendant à démontrer l’intérêt économique et de santé publique des médicaments non prescrits consommés dans le cadre d’une automédication responsable.

Selon l’étude, l’économie annuelle induite par le transfert de 5 % de médicaments prescrits vers des produits non prescrits d’automédication excéderait 16 MdEuro(s) à l’échelle d’une Europe à 25. Outre la réduction des dépenses de santé, l’automédication contribuerait également à l’amélioration de la santé publique. Ainsi, la mise à disposition de médicaments innovants en médication familiale dans trois indications (le sevrage tabagique, les mycoses vaginales et la prévention des maladies coronariennes) est un facteur d’amélioration des traitements curatifs et préventifs des maladies.

Tout à son lobbying, l’AESGP espère, dans un futur proche, que l’Agence européenne pour l’évaluation des médicaments (AEEM) délivrera à l’OTC une AMM européenne selon la procédure centralisée.

Des discussions sont également ouvertes avec l’AEEM pour que des médicaments destinés à la prévention ou au traitement de maladies chroniques soient éligibles à l’automédication à l’instar des statines en Grande-Bretagne (voir Le Moniteur n° 2540).

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