Allergies : Bien traiter la rhinite allergique

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Publié le 28 janvier 2006
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Dans le cadre d’une étude internationale, des Français souffrant de rhinite allergique ont décrit leurs symptômes et leur retentissement sur la qualité de vie. Si la rhinite affecte 39 % d’entre eux durant 1 à 5 semaines par an, elle est souvent bien plus fréquente : ce sont ainsi 37 % des asthmatiques rhinitiques qui présentent une rhinite persistante durant plus de dix semaines par an. Parmi les conséquences : éternuements en salve (60 %), nez congestionné (76 %), écoulement nasal (79 %), démangeaison oculaire (37 %) retentissant sur leur état général avec des difficultés à dormir correctement (59 %), à respirer normalement (67 %), avec une fatigue matinale (59 %).

Un quart des malades ne font pas appel à un traitement classique (OTC ou prescription) mais s’abstiennent ou font appel à une thérapeutique alternative, arguant que leurs symptômes ne sont pas suffisamment importants ou que les traitements classiques entraînent accoutumance et effets secondaires.

Au comptoir, la plainte du patient rhinitique doit donc être correctement appréhendée et une fatigue matinale chronique peut évoquer des symptômes allergiques. De la même façon, l’information sur les molécules actuelles doit être suffisante pour effacer les appréhensions. Une prise en charge adaptée des rhinitiques permet de rétablir une qualité de vie acceptable dans un contexte où un tiers d’entre eux sont également asthmatiques… et où trois quarts des asthmatiques sont rhinitiques.

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