Pharmétudes : 2002, année des SEL

Le dépouillement des cessions publiées au BODACC en 2002, réalisé par Pharmétudes, permet de confirmer la vigueur du marché des cessions d’officines en France. Après l’augmentation du nombre de transactions observée en 2001 (1 102), 2002 se maintient en volume avec 1 105 cessions de fonds. Un chiffre qui se monte même à 1 539 (contre 1 503 en 2001) si l’on ajoute le nombre estimé par le réseau des notaires de cessions de parts de société. La proportion du nombre de sociétés ne cesse donc de croître, en particulier grâce à une nouvelle poussée des SEL (en quasi-totalité des SELARL). Plus de 16 % des cessions ont été faites à leur profit, contre 4 % de 1997 à 2000. Dans le même temps, les SNC sont stables, pesant toujours entre 21 et 23 % des acquisitions, alors que l’EURL et la SARL perdent du terrain, n’étant plus constituées que pour 11 % des rachats. Reflet des conditions économiques d’installation, l’achat en entreprise individuelle continue de chuter, représentant aujourd’hui à peine plus de la moitié des modalités d’acquisition de fonds de pharmacie.

Mise à part l’Ile-de-France où le « turnover » est relativement faible (42 cessions pour 1 000 officines), 5 % des officines ont changé de mains en 2002 en métropole. Une moyenne qui recouvre des différences importantes selon les régions. Celles les plus animées sont la Picardie et la Provence-Côte d’Azur qui enregistrent un taux de 64,5 cessions pour 1 000 officines. Les Pays de la Loire ferment la marche avec seulement 35,8 cessions pour 1 000 officines.