Du bon usage du crédit vendeur

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Publié le 19 mars 2011
Par Francois Pouzaud
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Sur des petites affaires (600 à 700 k€), il est possible d’acheter quasiment sans apport personnel. Face à la difficulté de vendre, le cédant peut lui-même jouer le banquier en accordant un crédit vendeur sur le fonds. Un crédit vendeur de 100 % peut paraître élevé. Mais le cédant peut accorder à son acquéreur un crédit sur une fraction du prix, sans exiger de remboursement en capital pendant cinq ans. Ce dernier peut alors obtenir un crédit en tenant compte de ce montant, qui sera considéré par la banque comme un apport. Lorsque l’échéance de crédit vendeur arrive, l’acquéreur peut demander à la banque de restructurer l’emprunt, ce qui permettra de solder le prêt du vendeur.

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