2011, une année stable pour les officines en difficulté

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Publié le 7 avril 2012
Par Francois Pouzaud
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L’année 2011 marque un coup d’arrêt des progressions d’ouvertures de procédures collectives concernant les officines, après une année 2010 difficile (+ 25 %). Leur nombre passe de 20 à 26 en 2011, mais les redressements judiciaires baissent de 69 à 66 et les liquidations de 51 à 46, soit un total de 138 procédures contre 140 un an plus tôt. Rapportées à l’ensemble des officines, « cela fait un taux de défaillance de 0,6 %, à relativiser avec les 50 300 procédures collectives recensées par l’INSEE dans l’univers des PME (3,3 millions d’entreprises), correspondant à un taux de défaillance de 1,5 % », pondère Luc Fialletout, directeur général adjoint d’Interfimo.

Cette société de financement des professions libérales a dressé la carte de France des défaillances de pharmacies en 2011 (voir ci-contre). Trois régions sont plus particulièrement touchées : Paris/Ile-de-France (42 nouvelles procédures collectives, soit 30 % du total), Provence-Alpes-Côte d’Azur (20 procédures, 14 %), qui étaient déjà dans le « top-3 » en 2010, et Aquitaine (12 procédures, 9 %), laquelle déloge les DOM qui occupaient la troisième place l’an dernier. Ces trois régions concentrent plus de la moitié des pharmacies en difficulté.

Il y a un lien évident entre la localisation des procédures collectives et la déconnexion des prix de cession avec la rentabilité. « PACA et Paris/Ile-de-France sont les deux régions où les fonds se vendent les plus cher par rapport à un prix exprimé en multiple de l’EBE. », pondère Luc Fialletout.

« LE PRIX DES PHARMACIES EN 2011 : ANALYSE DU MARCHÉ ACTUEL ET PROSPECTIVE », 26 MARS

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