Pour HPI, rester seul aujourd’hui est presque suicidaire

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Publié le 15 novembre 2008
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Anticipant l’ouverture du capital qu’ils jugent inéluctable, des pharmaciens s’organisent. Créée en avril dernier, la Holding des pharmacies indépendantes (HPI) s’affiche comme un regroupement de pharmaciens (voir Le Moniteur n° 2731 du 24 mai 2008). Ceux-ci sont actionnaires de HPI qui, en cas de changement réglementaire, pourra être prioritaire si ces pharmaciens décident d’ouvrir leur capital.

Lors des Rencontres du Carla qui se sont déroulées à Sorèze, dans le Tarn, les 23 et 24 octobre dernier, Luc Seigneur, président de HPI, a précisé les ambitions de cette structure inédite. « Nous souhaitons ouvrir la holding à deux cents ou trois cents pharmaciens à l’échelle nationale », précise ce pharmacien, qui souhaite néanmoins que HPI reste un système coopératif.

Un réseau avec une informatique commune

Quoi qu’il en soit, HPI affiche un objectif de réseau intégré. En clair, des pharmacies qui auront, à terme, le même système informatique, un grossiste-répartiteur référent et un génériqueur partenaire, avec des contrats d’exclusivité à la clé.

Tout cela implique que les pharmaciens de HPI bénéficient de « très bonnes conditions commerciales », indique Luc Seigneur. Mais, d’une manière générale, il souhaite avant tout « regrouper des pharmaciens qui ont la même mentalité. Il y a tellement à faire dans notre métier. Dans dix ans, il y aura des groupements, des chaînes intégrées, des systèmes comme le nôtre… et quelques indépendants. Les pharmaciens commencent à prendre conscience que rester seul aujourd’hui est presque suicidaire ». Première étape : la qualité, avec la certification des 15 premières officines qui ont intégré le réseau HPI, et le recrutement d’autres officinaux.

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