Les pharmaciens ruraux envisagent l’avenir avec pessimisme

L’APR (Association de pharmacie rurale) a rendu publique son étude annuelle sur les pharmacies rurales. 214 adhérents de l’APR ont répondu au questionnaire. Alors qu’ils annoncent 4,5 prescripteurs dans leur commune ou en périphérie, ils estiment que dans cinq ans, ces prescripteurs ne seront plus que 3,4. Dans le cas de figure d’un CA faible et en déclin, 64 % des pharmaciens sont favorables au rachat de leur officine ou au regroupement et 47 % seraient même prêts à rendre leur licence. 51 % des pharmaciens déclarent fournir un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ce qui représente en moyenne 7,2 % du chiffre d’affaires et 95 000 euros par an. 77 % des titulaires disent adhérer à un groupement formel, 19 % sont membres d’un GIE de confrères et 12 % d’une structure de regroupement à l’achat (SRA). Enfin, leur taux de substitution s’élève à 79,1 % et 43 % des pharmaciens « estiment que ce taux peut encore progresser dans leur officine« .