La totale pour un titulaire de La Mède

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Publié le 17 mars 2012
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La Mède, son étang, son autoroute, sa voie de chemin de fer, sa raffinerie Total… et sa pharmacie. Ce qui n’a pas empêché Pascal Cornuel de s’y installer en septembre 2008, quelques mois avant d’apprendre la mise en place d’un plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Créés par la loi Bachelot 2003, les PPRT ont pour objectif de réduire au maximum les dangers autour des établissements à hauts risques, appelés également « Seveso seuil haut ».

Avant le PPRT, prévu fin 2012, le titulaire n’a plus qu’une seule alternative : des travaux de mise en sécurité, très coûteux, ou une fermeture avec indemnisation, avant l’emmurement du bâtiment. Pascal Cornuel adresse en avril 2011, une demande de transfert à l’ARS pour une installation dans la galerie commerciale Carrefour située à 2,2 kilomètres. Réponse négative de l’ARS, motivée par le fait que la galerie est éloignée d’une zone résidente.

Abandon de clientèle ou mauvaise foi ?

« On me reproche de faire de l’abandon de clientèle, mais 90 % viennent en voiture et tous se rendent au supermarché Carrefour », arguë Pascal Cornuel, dénonçant la mauvaise foi de l’Ordre, du préfet et des syndicats, les trois instances consultatives n’ayant pas émis d’avis favorable à sa demande. Décidé à ne pas abandonner, le titulaire a saisi le ministre de la Santé. Si ce recours échoue, il envisage de saisir le tribunal administratif.

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