« J’en ai assez, je pars ! »

Marre. Jacky Breuzin souhaite aujourd’hui mettre un terme à son exercice. Il est d’ailleurs en procédure judiciaire avec le propriétaire et refuse de payer le loyer demandé.

En 2006, quand il s’est installé dans son officine de 120 m², le loyer annuel du précédent occupant était de 54 000 euros : le propriétaire lui en a demandé 108 000. Jacky Breuzin a de lui-même bloqué son loyer à 60 000 euros alors que le propriétaire réclame désormais 154 000 euros. « Mais si je paie ce loyer, insiste le pharmacien, je n’ai plus qu’à fermer boutique. » Ce loyer lui semble d’autant plus disproportionné que le centre commercial est aujourd’hui qualifié d’obsolète, en perte de vitesse, sans travaux depuis près de trente ans.

Sur les 40 boutiques, plusieurs ont tiré le rideau et une quinzaine sont en contentieux avec le propriétaire.