Cap sur la première installation !

Adjoint aujourd’hui, titulaire demain… Le rêve de toute une vie ! Faut-il y renoncer dans l’immédiat, sous prétexte que c’est la crise, que les prix restent chers et que la rentabilité des officines baisse ? Non, bien sûr. A condition de savoir où l’on met les pieds et de ne pas faire n’importe quoi en suivant le conseil du premier venu.

Est-ce pour autant le bon moment pour acheter ? La réponse relève du bon sens financier : il faut acheter son officine ou les parts d’une société le plus tôt possible, car le temps est un allié lorsqu’on rembourse un emprunt à long terme. En revanche, s’il faut acheter rapidement, il faut le faire à un bon prix économique. L’état du marché est propice aujourd’hui à négocier davantage, les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas… De plus, 2009 est une année de sacrifices pour l’économie officinale – le premier semestre 2010 ne devrait pas y déroger – et les prix de vente ne devraient donc pas remonter, ce qui devrait tendre à relancer le marché.

Une journée pour tout verrouiller

Alors, si l’idée vous trotte dans la tête de vous installer rapidement, des spécialistes de la transaction présents lors de cette journée vous aideront à déjouer les pièges d’une première installation et faire les bons choix juridiques, économiques et fiscaux pour une rentabilité accrue. Car, plus qu’un capital, l’officine est devenue une entreprise dont la valeur fluctue selon les revenus qu’elle dégage.

Tous les sujets majeurs seront évoqués, du choix de la bonne officine à l’étude de la faisabilité du projet en passant par le choix de la structure juridique, la recherche d’un financement, les premiers plans d’actions une fois aux commandes (réalisation d’agencement, adhésion à un groupement, mise en place d’un tableau de bord…). Les spécialistes présents répondront bien évidemment aux questions suivantes :

– Solo ou en association ? L’association est parfois plus difficile qu’un mariage si les rapports entre les associés ne sont pas clairement définis dans le règlement intérieur et le pacte d’associés. Par contre, les associés peuvent s’appuyer sur un maillage de compétences et/ou l’expertise d’un pharmacien déjà installé. La SEL permet aussi d’acheter plus gros et de se ménager des ouvertures dans l’avenir. Alors, que choisir ?

– Comment s’assurer que l’inventaire de cession reflète bien l’image et la valorisation du stock à financer ?

– Comment éviter que l’assurance sur le prêt devienne un véritable piège fiscal en cas de décès ou d’incapacité ?

– Comment anticiper les difficultés de trésorerie mais aussi trouver le meilleur positionnement pour sa pharmacie ?, etc.

Voici un échantillon des nombreux points clés qui seront donc abordés afin de préparer au mieux votre projet de reprise d’entreprise.

En pratique

La seconde Journée de l’installation aura lieu le lundi 19 octobre, de 9 h 30 à 17 h 30, à l’Espace Saint-Martin, 75003 Paris. L’inscription coûte 45 euros TTC à un étudiant, 70 euros à un adjoint abonné au Moniteur des pharmacies, 100 euros à un adjoint non abonné et 133 euros pour les autres (industriels, pharmaciens titulaires…). Renseignements au 01 76 73 30 38.