ça va mieux en apportant

Chaque année, Fiducial Expertise tient une conférence sur l’installation et donne des exemples de montages financiers mettant en lumière la nécessité pour l’acquéreur d’avoir un apport personnel suffisant. Cette année, avec la légère baisse des taux d’intérêts, les simulations sont plus favorable aux acquéreurs.

Dans notre exemple, l’officine a un CA TTC de 800 000 Euro(s). Elle est vendue 700 000 Euro(s), soit 87 % du CA TTC. Le coût total de l’investissement (hors travaux d’agencement) s’élève à 800 000 Euro(s) ventilé de la façon suivante : 700 000 pour l’achat du fonds, 70 000 de droits d’enregistrement, honoraires de rédaction des actes et commission d’agence, et 30 000 de besoins en fonds de roulement (BFR).

L’excédent brut d’exploitation (EBE), qui sert normalement à rembourser les emprunts (capital + intérêts), autofinancer les petits investissements de l’officine, payer les impôts, financer l’accroissement du BFR lié au développement de l’affaire et à assurer le train de vie du titulaire, est supposé égal à 13,50 % du CA HT, soit 104 000 Euro(s). Le taux annuel de l’emprunt souscrit sur 12 ans par l’acquéreur est de 4,50 %, assurances incluses.

Les quatre hypothèses d’apport personnel sont de 0 %, 10 %, 15 % et 20 % du coût total de l’investissement. Plus l’apport est important, plus le dossier aura de chances de passer auprès du banquier dont l’attention se porte tout particulièrement sur la dernière ligne du tableau ci-contre.