MNU : Les officinaux belges ne récupèrent plus les emballages

Pharmaciens, grossistes-répartiteurs et industriels de la pharmacie se sont mis d’accord pour harmoniser dans les trois régions de la Belgique (Wallonie, Flandre, Bruxelles) la reprise des médicaments périmés ou dont le patient n’a plus l’usage. L’objectif de cette nouvelle organisation, jusqu’ici basée sur le volontariat, est de sécuriser et de surveiller le ramassage pour éviter les dépôts individuels dans les déchetteries ou parcs à conteneurs.

Toute la chaîne est mobilisée pour assurer la réussite de ce ramassage. Le patient assure un premier tri à domicile pour ne déposer en pharmacie que des médicaments dans leur conditionnement primaire. Les emballages carton, les notices, mais aussi les blisters vides et les bouteilles en verre seront jetés à la poubelle. Les pharmaciens stockent les déchets dans des containers spécifiques. De leurs côtés, les grossistes-répartiteurs sont chargés de les ramasser avant leur destruction par des sociétés agréées.

Si l’obligation de reprise et de mise en place de la procédure de reprise revient aux grossistes, c’est le circuit de distribution qui prend financièrement en charge le reste de l’opération. Il en coûte 1,5 euro par container à l’industrie pharmaceutique et 1 euro à chaque pharmacien à raison de quatre à cinq containers consommés par pharmacie et par an.