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Médicaments non utilisés : les délivrer une seconde fois ?
Dans son rapport Charges et produits 2024, l’Assurance maladie aborde la transition écologique et l’enjeu de la décarbonation du secteur de la santé. Dans ce même chapitre, elle soulève la question des produits non utilisés. « Un nouvel aspect pourrait être développé afin de réaliser des gains en matière économique tout en limitant l’empreinte carbone des produits de santé : encourager la réutilisation des produits non utilisés, explique le rapport. En effet, une part trop importante de produits de santé achetés par les usagers ne sont pas utilisés, comme c’est parfois le cas pour des médicaments non consommés, des compléments nutritionnels oraux ou des pansements. Or, la législation ne permet pas à date de réinjecter dans le circuit de distribution des produits de santé délivrés mais non utilisés. » L’idée serait donc de délivrer une deuxième fois ces produits, déjà remboursés. Ce qui permettrait à la fois d’éviter le gaspillage et de réaliser des économies pour l’Assurance maladie.
Une idée que Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a qualifié, lors du café Nile du 12 juillet avec Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), de « décoiffante ». Si Philippe Besset est favorable au fait de réduire le gaspillage, il a néanmoins souligné les « énormes questions de traçabilité, de contrôle de la matière médicament quand elle revient à l’officine afin de vérifier qu’elle est bien utilisable pour une autre personne » qu’un tel dispositif pose. Pour autant, il s’est dit prêt à travailler sur le sujet avec l’Assurance maladie.
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