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Le pharmacien relais de la traçabilité

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Publié le 10 avril 2004
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Le point de vue du pharmacien

Frédéric Courteille, titulaire à Orléans, tient de son passé d’industriel une sensibilité particulière au problème de la traçabilité. Selon lui, il manque au système actuel la possibilité d’aller jusqu’au patient, de pouvoir automatiquement, en cas de problème, associer une identité patient à une identité produit. Loin de dénigrer les systèmes en place avec lesquels il pense que « l’on peut faire de l’acceptable en termes de sécurité », il estime que le pharmacien a son rôle à jouer dans la mise en place d’une traçabilité écrite ou informatique de tout ce qui se passe à l’officine. Selon lui, c’est au pharmacien de consigner les éléments qui permettent d’identifier le conseil non seulement à des fins commerciales (pour mieux connaître les attentes clients) mais aussi en cas de crise. Ainsi, dans son officine, il pallie le manque de traçabilité engendré par la médication familiale en pratiquant la vente nominative des produits qu’il estime « à risques ».

Le point de vue du laboratoire

Upsa est le premier laboratoire à s’être doté d’un outil internet sur son site upsapharma.com permettant au pharmacien et au patient, par le biais de son pharmacien, non seulement de visualiser les chaînes de fabrication et les étapes de contrôle de ses spécialités mais aussi d’avoir accès, via le numéro de lot, à toutes les données de traçabilité du produit (matières premières utilisées, conditionnement, stockage). Un effort de transparence qui a au moins le mérite d’initier le pharmacien au principe de traçabilité.

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