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La pharmacie écolo mise sur l’alu
La pharmacie de demain sera-t-elle écologique ? C’est le pari de Stéphane Berry qui vient de créer Pharma&Co, un concept d’officine verte. « Afin de répondre aux attentes des consommateurs, nous avons développé un nouvel agencement de la pharmacie. Il repose sur des éléments et des supports de décor modulables en aluminium », précise Stéphane Berry, par ailleurs président de Sans équivalence, une société de conseil en communication officinale. Car l’aluminium est actuellement l’un des rares matériaux entièrement recyclables.
125 000 euros le concept Pharma&Co
Pour jouer à 100 % la fibre écolo, Stéphane Berry a soigné les détails. « Les luminaires sont étudiés pour consommer moins d’électricité et les sacs sont recyclables. » Et, en toute logique, le concept Pharma&Co souhaite mettre l’accent sur le créneau du bio. « Nous conseillons de consacrer un tiers de l’espace public aux produits naturels et sans conservateurs dans les officines Pharma&Co. » Stéphane Berry propose même aux officinaux des contacts avec une trentaine de laboratoires de produits de bien-être, comme des sels marins de la mer Morte ou des cotons issus du commerce équitable.
Ces efforts pour créer la « pharmacie verte » vont-t-ils porter leurs fruits ? Une première pharmacie Pharma&Co a déjà vu le jour (voir ci-dessous), mais les objectifs sont évidemment bien plus ambitieux. « En 2009, 400 officines devraient adopter le concept », espère Stéphane Berry.
A moins que le développement de Pharma&Co ne se heurte à une question purement matérielle : le concept coûte 125 000 euros.
« L’offre est plus claire »
Henri Sebagh, titulaire de la Pharmacie de la Madeleine à Paris, est le premier à avoir adopté le concept Pharma&Co. Depuis, cette petite officine de 45 m2 a changé de visage. Les étagères en verre et en bois ont laissé la place à des meubles en aluminium. « L’officine ressemble un peu à une aile d’avion, s’amuse Henri Sebagh. Outre la modularité des étagères, l’idée de me différencier des autres pharmacies par le design ne me déplaisait pas. »
La pharmacie s’efforce aussi de mettre en avant des produits issus du commerce équitable, comme du coton démaquillant ou de la vitamine C estampillés du label AB. Mais s’il a consacré quelque 120 000 euros à son nouvel agencement, le titulaire attend avec impatience les fruits de son investissement : « J’attends une meilleure fréquentation de l’officine et, surtout, l’augmentation du panier moyen car l’offre est plus claire. »
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