Des « likeurs » solidaires

Pour ma génération dite X (pour moi surtout…), les réseaux sociaux ont longtemps été considérés comme des ovnis de la communication. Un bidule technologique pour échanger potins, brèves de vie et autres photos de son intimité. Ça, c’était avant…

Depuis quelques mois, j’ai appris à les découvrir et à créer du lien avec nombre d’entre vous. J’en suis ravie. Porphyre y a même lancé un jeu cet été (voir p. 8).

Et puis, un matin, un collègue évoque une pénurie de Targretin. Ni une ni deux, je me dis que peut-être l’un de vous en a une boîte dans ses tiroirs officinaux. Sans trop y croire, je lance une bouteille à la mer Facebook. Immédiatement, une chaîne de solidarité se met en place, chacun y allant d’une proposition. Les réseaux sociaux sont aussi de formidables outils de solidarité.

Solidarité pourrait être le fil conducteur de ce numéro. La solidarité envers les personnes en fin de vie alors que les spécialistes répètent encore et encore que les professionnels de santé sont mal informés (p. 11). Ou la solidarité de ses collègues et de son titulaire grâce à laquelle Sandra, préparatrice, peut continuer à exercer malgré sa fibromyalgie (p. 32), une maladie mal comprise et souvent mal acceptée par « les autres »…

En attendant, bonne rentrée et portez-vous bien !