Cosmétiques : les allégations « sans » disparaissent

A partir du 1^er juillet, les allégations « sans » (« sans parabènes », « sans phénoxyéthanol », « sans phtalates »…) disparaissent des emballages et des publicités pour produits cosmétiques. Resteront les mentions destinées à des populations spécifiques et qui apportent un réel bénéfice aux consommateurs, telles que les allégations « sans alcool » pour les bains de bouche pour toute la famille, ou « sans ingrédients d’origine animale » pour les véganes. Car, finalement, dans la composition des produits cosmétiques, « l’important, c’est ce qu’il y a dedans ! », lance la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA) pour qui « cette évolution de la réglementation européenne va dans le sens d’une meilleure information des consommateurs puisqu’elle leur permet de savoir ce qu’il y a dans le produit cosmétique qu’ils achètent et non pas ce qu’on y a enlevé. » 

Pour informer plus largement les consommateurs, la FEBEA lance, du 1^er au 19 juillet, une campagne radio et propose 8 chroniques d’une durée d’une minute chacune, interrogeant différents spécialistes ou acteurs de la cosmétique (enseignants, pharmacien d’officine…). Considérées comme dénigrantes par les instances européennes, ces publicités pouvaient faire croire à la dangerosité de certains ingrédients. « Tous ces éléments entrainaient une confusion dans l’esprit du consommateur qui ne savait plus comment choisir son cosmétique », explique dans l’une des chroniques Céline Couteau, docteur en pharmacie à l’Université de Nantes, co-créatrice d’un blog et d’ouvrages sur la cosmétique.  

Si elle gagne en clarté, la composition des ingrédients ne change pas. Pour décrypter les étiquettes, la FEBAE propose, sur son site, une base de données de plus de 25 000 ingrédients.