Obama doit convaincre les assureurs

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Publié le 21 mars 2009
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Yes we can. Je n’en suis pas certain, mais je le souhaite ! », a lâché Stuart Schweitzer, parodiant Barack Obama. Le professeur à l’Ecole de santé publique de l’université de Californie de Los Angeles était invité à une conférence organisée le 16 mars par l’ESSEC à La Défense (Hauts-de-Seine).

Obama aux employeurs : « Play or pay »

Des assureurs à foison, deux tiers des Américains bénéficiant d’une couverture maladie grâce à leur employeur, 16 % pas du tout couverts et des médicaments qui ne représentent que 10 % des dépenses de santé. A cela s’ajoutent pour beaucoup une peur bleue de perdre son emploi, car le système de santé est conçu de telle façon que le pourcentage de personnes couvertes diminue quand le chômage, le nombre de petites entreprises ou le pourcentage de travailleurs indépendants augmentent, ce qui est exactement le cas en ce moment. Voilà le chantier sur lequel veut travailler le nouveau Président des Etats-Unis.

Dans ce décor peu idyllique, Stuart Schweitzer estime que l’un des principaux défis de Barack Obama sera de « convaincre les assureurs privés d’accepter de signer des contrats individuels sans tenir compte de l’état de santé préalable des futurs assurés, comme c’est le cas actuellement ». Inutile de préciser que la mesure n’enchante pas plus que cela les sociétés concernées.

Autre piste susceptible d’avoir un « big » effet sur les Américains, l’élargissement de la couverture maladie selon le principe du « play or pay » : soit l’employeur propose une assurance à ses salariés, soit il paye une taxe.

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