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Mastères starters !
Les grandes écoles de commerce proposent des formations de un à deux ans accessibles aux pharmaciens. Ces mastères spécialisés sont très appréciés des recruteurs de l’industrie.
Les mastères spécialisés se font généralement en un an, dont six mois de stage. L’Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP) propose le mastère spécialisé « Management médical ». A HEC, c’est un mastère spécialisé marketing avec une filière santé. Il peut se substituer à la 6e année de pharmacie. Les étudiants peuvent aussi choisir une filière généraliste avec un « Master of science in management » en deux ans comme à HEC. Enfin, un MBA, accrédité par l’American Association of Colleges and Schools of Business, est accessible aux pharmaciens à l’ESSEC. Ses atouts : une reconnaissance mondiale et un choix important de filières.
Des formations intensives
Ces formations proposent une ouverture importante au monde professionnel et à l’international. Le mastère spécialisé « Management médical » de l’ESCP compte 450 heures de cours sur 6 mois, un séminaire à Singapour (option biotechnologie) ou New York (option marketing pharmaceutique) ainsi qu’une mission professionnelle d’au minimum 4 mois. « Les étudiants doivent aussi rédiger une soutenance professionnelle l’année suivant leur entrée en mastère », note Pascale Martin Saint-Etienne, responsable des mastères spécialisés à l’ESCP. Pour un MBA, comptez de 15 à 24 mois en fonction de vos choix et de votre expérience professionnelle.
Des inscriptions élevées mais un job à la clé
Comptez entre 14 000 à 16 000 euros le mastère. « C’est un investissement rentabilisé en quelques mois », assure Pascale Martin Saint-Etienne. Ces formations n’auraient en effet aucun mal à placer leurs étudiants, double compétence oblige. « Beaucoup sont embauchés à l’issue de leur stage », assure Christine Lucks, responsable des mastères à HEC. Et leur évolution de carrière durant les premières années est facilitée.
Les plus motivés et flexibles seront retenus
En général, une première sélection est basée sur l’étude du dossier et une épreuve écrite. Vient ensuite l’entretien. « Les candidats ont tous un projet professionnel en tête », constate Christine Lucks, de HEC. A l’ESSEC, la sélection se fait sur épreuves orales et entretien. « Nous retenons des candidats très motivés mais aussi capables de flexibilité, une caractéristique des très hauts potentiels », explique Laurent Bibard, directeur du pôle MBA-groupe ESSEC.
« Une formidable carte de visite »
« J’ai suivi un mastère « Intelligence Marketing » à HEC après ma 5e année, témoigne Céline Poupier, chef de produit rhumatologie chez Wyeth Pharmaceuticals France. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour faire carrière dans le marketing. Ce fut une formidable carte de visite pour accéder à des entretiens d’embauche dans des cabinets de recrutements et des laboratoires de renom. Les grandes écoles proposant des mastères se valent toutes avec des programmes et des intervenants de qualité. Celui que proposait HEC et les contacts que j’avais pu avoir avec le jury me paraissaient en adéquation avec ma personnalité et mon projet. La diversité des profils d’origine des étudiants du mastère spécialisé constitue une excellente préparation à la vie en entreprise. »
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