Les pharmaciens étrangers

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Publié le 18 septembre 2004
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CAS PRATIQUE N° 1

Carla, italienne, a obtenu son diplôme de pharmacienne à l’université de Milan. Peut-elle être embauchée en France comme pharmacienne adjointe ?

Le diplôme de Carla est reconnu en France. Une fois inscrite à l’ordre des pharmaciens et son diplôme enregistré à la préfecture, Carla pourra travailler comme pharmacienne adjointe.

CAS PRATIQUE N° 2

Vincent est français. Il a poursuivi l’intégralité du cursus de pharmacie en Belgique. Son diplôme en poche, peut-il créer une officine en France ?

Non, le diplôme de Vincent n’est pas français. Il ne peut donc créer une officine.

CAS PRATIQUE N° 3

Vincent pourra-t-il racheter une officine ?

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Oui, à condition que celle-ci soit ouverte depuis au moins trois ans.

CAS PRATIQUE N° 4

Vincent envisage de s’associer avec Marie, française et titulaire du diplôme français de docteur en pharmacie. Quels peuvent être leurs projets ?

Vincent et Marie peuvent concrétiser ce projet d’association. Soit Vincent rejoindra Marie dans l’officine qu’elle exploite déjà, soit ils pourront racheter une autre officine, à condition qu’elle soit ouverte depuis au moins trois ans. Mais en aucun cas ils ne pourront faire une création.

CAS PRATIQUE N° 5

Nadia, marocaine, a fait ses études de pharmacie à Paris. Peut-elle exercer en France ?

Non, Nadia n’est pas habilitée de plein droit à exercer dans une officine en France. Sa seule possibilité : obtenir une autorisation du ministre de la Santé. Chaque année, un arrêté fixe le quota de pharmaciens étrangers hors pays de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen autorisés à exercer en France.

CAS PRATIQUE N° 6

Eric, canadien, a obtenu son diplôme de pharmacien à Montréal. Peut-il acheter une officine en France ?

Non, le diplôme d’Eric n’est pas reconnu en France.