- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Recrutement ›
- La perspective de pouvoir bientôt réintégrer dans les effectifs les collaborateurs non vaccinés vous satisfait-elle ?
La perspective de pouvoir bientôt réintégrer dans les effectifs les collaborateurs non vaccinés vous satisfait-elle ?
NON
Hervé Burtin, titulaire en milieu rural à Fleury-la-Vallée (Yonne), emploie 2 salariés (pas d’adjoint). Groupement : Alphega Pharmacie ; syndicat : USPO.

Cette mesure me dérange car, après avoir rendu la vaccination contre le Covid-19 obligatoire, le gouvernement revient en arrière. Ce n’est pas cohérent. Nous sommes des professionnels de santé et nous devons nous faire vacciner. Lorsque j’ai entrepris d’intégrer des études de pharmacie, la vaccination contre l’hépatite B était obligatoire. Sinon, on ne pouvait pas passer le concours. Je suis actuellement en phase de recrutement. Le fait qu’un jeune diplômé n’ait pas effectué cet acte de prévention n’est pas rédhibitoire, je vais appliquer les textes, mais je ne pense pas que je pourrais embaucher une personne de 50 ans qui a choisi de ne pas se faire vacciner et qui reviendrait sur le marché de l’emploi parce que l’obligation est levée.
NON
Isabelle Guignard, titulaire d’une pharmacie de quartier à Rochefort (Charente-Maritime), emploie 3 salariés dont 1 adjoint. Groupement : P&P ; syndicat : FSPF.

Je suis opposée à cette mesure. Nous sommes des professionnels de santé et nous avons le devoir de nous faire vacciner pour nous protéger nous-mêmes ainsi que les patients. La patientèle ne comprendrait pas pourquoi je recrute un collaborateur non vacciné. L’intégration serait aussi difficile vis-à-vis de mon équipe, qui est vaccinée et a toujours porté le masque. C’est une question de crédibilité auprès d’elle et de mes patients. J’ai d’ailleurs récemment embauché un jeune collaborateur et je lui ai demandé ses certificats de vaccination. Cela m’aurait posé un problème s’ils n’avaient pas été à jour, car nous devons montrer l’exemple.
NON
Bernard Penicaud, titulaire en périphérie de Niort (Deux-Sèvres), emploie 7 salariés dont 3 adjoints. Groupement : PharmaVie ; syndicat : USPO ; conseiller ordinal.

Cette décision me surprend. Je ne la comprends pas sauf à considérer que tout cela est derrière nous et que le Covid-19 n’est plus un événement important. Il est d’ailleurs difficile de savoir où nous en sommes avec ce virus. Dans ma pharmacie, nous refaisons des tests et nous vendons de nouveau des masques. Mais plus personne ne parle de la vaccination contre le Covid-19. J’ai d’ailleurs arrêté de la proposer. En revanche, toute mon équipe est vaccinée depuis le début. Actuellement, je cherche à recruter un collaborateur et je ne choisirai pas un candidat qui serait fondamentalement contre la vaccination, quelle qu’elle soit. Cela n’est pas cohérent avec l’exercice d’une profession de santé.
OUI 32,8 %
NON 52,3 %
NE SE PRONONCE PAS 14,9 %
LA QUESTION DE LA SEMAINE
Avez-vous commencé à qualifier l’identité nationale de santé (INS) de vos patients ?
- Sur une base de 262 votes
- Sondage réalisé du 11 au 18 avril 2023
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
