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Encore plus de stages dans les études
Le chantier du deuxième cycle des études de pharmacie est bouclé pour la rentrée 2002. Christian Collombel, président de la commission pédagogique des études pharmaceutiques, nous rappelle les grandes lignes de cette réforme. En revanche, la 1re année commune médecine-pharmacie-dentaire est toujours en discussion.
« Le Moniteur » : Où en est-on de la réforme des études ?
Christian Collombel : La Commission pédagogique nationale des études pharmaceutiques a bouclé le dossier de la réforme du second cycle (3e et 4e années). Nous avons pris du retard car le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche voulait savoir si toutes les facultés étaient bien d’accord avec les modalités de cette réforme. Notre souci est d’envoyer le dossier au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche avant les élections pour que nous n’ayons pas à le reconvaincre du bien-fondé de la réforme et pour que l’arrêté soit publié avant la rentrée. La plupart des facultés n’ont pas attendu : elles ont commencé à mettre en place les enseignements coordonnés qui constituent l’un des axes principaux des changements concernant le second cycle. Le but est de préparer les étudiants à la prise en charge globale du patient, quelle que soit la filière choisie ensuite : officine, biologie, industrie, pharmacie hospitalière, recherche.
Quels sont les principaux changements à venir ?
Au niveau global, il faut que les facultés accordent 50 % du volume horaire aux enseignements coordonnés et 10 % du temps au travail personnel. Chaque faculté s’organise comme elle le souhaite dans l’application pratique. Elles ne sont pas obligées d’appliquer une règle stricte du 50/50 pour chaque discipline. La réforme prévoit également la mise en place de travaux pratiques coordonnés (par exemple un TP de chimie d’instrumentation…). Autre nouveauté pour les 3e et 4e années : l’application des enseignements sous forme de stages. Les études ne comptent pas assez de formation pratique : les facultés devront prévoir quatre fois une semaine de stage en officine en 3e ou 4e année. C’est le cas également pour la filière industrie. Nous maintenons la 5e année hospitalo-universitaire mais elle est aménagée pour la filière industrie avec un stage de cinq mois temps plein. Toutes les modifications ne seront pas faites d’un seul coup, chaque faculté évoluera à son rythme. L’important est qu’elles commencent.
Que devient le projet de première année commune ?
Les discussions sont toujours en cours concernant la mise en place d’une première année commune médecine-dentaire-pharmacie. Il n’y a pas de date butoir car nous ne sommes pas arrivés à un consensus, d’autant que la réflexion s’est compliquée : cette année commune a été étendue aux sages-femmes et aux kinésithérapeutes. Il y a notamment des divergences entre la conférence des doyens de médecine, ceux de pharmacie et de dentaire : les doyens de médecine ne souhaitent que une seule session pour les examens, sauf cas particulier (un étudiant qui a par exemple été victime d’un accident de voiture), et pas de redoublement possible. Sinon, nous sommes d’accord pour le principe d’une année de préparation commune et des concours séparés – au moins deux -, et la possibilité que les étudiants puissent passer plusieurs concours, pharmacie et dentaire ou bien médecine et dentaire.
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