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- … du changement d’appellation du « pharmacien assistant » en « pharmacien adjoint »
… du changement d’appellation du « pharmacien assistant » en « pharmacien adjoint »
Quant à la signification des mots, je ne vois pas beaucoup de différence. Néanmoins, le fait de changer de terme peut, peut-être, permettre une prise de conscience de tous. Les assistants nouvellement adjoints – qui souhaitent avoir des possibilités d’évolution de carrière – auraient davantage envie de se rapprocher des titulaires, de leur rendre service et de s’impliquer dans la marche de l’entreprise. Réciproquement, certains titulaires feraient l’effort de mieux les considérer comme des confrères à part entière. Pour ma part, cela ne change rien. Il n’y a pas de lien de subordination avec mes collaborateurs pharmaciens que je tutoie (les hommes seulement et vice-versa), même si, sur la gestion, j’ai le dernier mot.
François Lambelin, Saint-Méloir-des-Ondes (35)
Les problèmes de statut sont des faux problèmes et il ne faut pas décourager les gens là-dessus. Si ce changement d’appellation permet une plus grande participation des collaborateurs à la vie de l’entreprise ou si cela améliore les relations entre un titulaire un peu fermé et un assistant à la recherche d’une meilleure reconnaissance, alors pourquoi pas ? Dans les pharmacies importantes fonctionnant sur un mode hiérarchique, la création d’un niveau de « pharmacien adjoint » représentatif d’un certain nombre de responsabilités déléguées peut être utile par rapport à un jeune qui sortirait de son stage de fin de cursus et qui ne serait pas encore complètement opérationnel.
Armand Lepot, Paris XVIe
Pour moi, ce changement de titre n’apporte rien. Le fond du problème, c’est la revalorisation du métier. Il faut regarder les choses de manière concrète, c’est-à-dire l’économie, la marge de l’officine. Si les tranches de chiffre d’affaires pour l’embauche obligatoire d’un pharmacien diplômé étaient plus larges et plus élevées, les titulaires pourraient proposer des plans de carrière et payer différemment leurs assistants. La formation des collaborateurs doit être la base de cette revalorisation mais, avec la mise en place des 35 heures, le système est bloqué. Avec la RTT, il devient très difficile de dégager du temps pour les envoyer en formation.
Herrade Keiff-Sala, Haguenau (67)
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